ou l'horizon 2022
comme miroir aux alouettes
Après sa défaite aux municipales confirmant l'isolement politique du pouvoir et de son petit marquis, rien de plus urgents que de faire s'exprimer le mouvement populaire à partir de ses exigences.
Justices sociales, démocratie prévoyance politique utilisations des richesses produites pour financer tout cela fait le terreau des luttes.
Face à cela, le pouvoir ne peut que tergiverser jeter de la poudre aux yeux, menacer réprimer pour repousser le plus loin possible l'échéance d'un nouveau désaveu et... S'APPUYER SUR L'INCAPACITÉ ICI, LA COMPLICITÉ LA DE CE QU'ON NOMME OPPOSITION pour se reconstruire un rapport de force favorable lui permettant de garder le Mickey du manège politique pour avoir un tour gratuit supplémentaire.
Parce qu'enfin, bon sang ! De bon sang ! Dans cette situation, tirer le débat sur la présidentielle à venir, quitte même sur un plan purement électoraliste, qui ne sera pas ici défendu, enjamber l'élection sénatoriale qui pourrait confirmer le coup de pieds au cul pour Macron et mettre la droite canal historique mal à l'aise, quitte pour les mêmes jouer à saute-mouton avec les régionales quand les questions de transports, d'activité économique et organisation sanitaire et sociale, l'urgence de proximités et de coordinations révélées sont en prise avec la crise, ce poulailler a écharpes et cocardes ne caquette que de débats sur la présidentielle de 2022.
Le coquelet élyséen tendu sur ses ergots peur remercier les pondeuses de candidatures.
Parce qu'en plus écouter les, regardez, lisez. Leurs concours de jabot ne se fait même pas sur le contenu d'un programme mais sur qui aurait le plumage le plus présentable, voir pousse-toi, tu en as déjà eu.
Macron et ses alter ego n'en demandaient pas tant, et pourtant cela lui est offert sur un plateau.
Personne qui ne prenne d'initiative politique pour organiser la défense des libertés menacées, pas de relais politique immédiat aux revendications sociales aucun débat de lancer pour la mise sous contrôle public tiotal de la santé et du médicament. Rien, au-delà de vœux pieux, sur la mises sous propriété nationale publique des transports en réseau de la part de ceux qui nous parlent le COP.21; .22; .2...Jusqu'en 2080
Au moment où tout l'appareil d'état est mobilisé pour organiser la pose de la camisole sur les libertés, ne laissant de mouvement que pour aller faire tourner les distilleries à profit du capital, ces comportements sont ni plus ni moins que celle d'une collaboration active avec les janissaires du cac40.
Il s'agit d'une trahison de classe, d'un Munich économique et social.
Ne pas le dire est être complice. Le clâmer, c'est déjà résister.
Reste à trouver les solutions d'aujourd'hui en inventant, sans chercher à calquer des modèles antérieurs -à connaître et étudier - qui n'ont été efficace que parce qu'ils avaient en leur temps du être inventés.
Ne sommes-nous pas à ce moment-là ?