Madrid, Paris, Doha, Riyad,
Terrorisme et extrême droite
l'odeur de sang de l'argent.
Valls, l'antirépublicain franco-espagnol -- pour le coup, franco lui va comme un gant tant avec son parti il participe à effacer la mémoire des crimes franquistes – refait surface. L'occasion de regarder la continuité des politiques de droite en France
Devant des micros qui lui sont si gracieusement tendus il s'en prend à tous ceux qu’il juge « complices » (sic) des « ennemis de la République » (resic) assez savoureux dans la bouche d'un Monarchiste dès qu'il franchi les Pyrénées.« cette gauche-là, politique, LFI, la gauche journalistique, Edwy Plenel, la gauche syndicale, l’Unef, mais aussi la ligue de l’enseignement, la ligue des droits de l’homme, qui ont fait rentrer les théories de Tariq Ramadan en leur sein ». (re-resic)
L'homme aux idées bleu azur protecteur de l'épiscopat réactionnaire d'espagne persiste ici : « Empêché, je n’ai pas réussi à changer l’orientation de l’Observatoire de la laïcité et ses responsables, coupables de tant de renoncements. Je ne cesse d’alerter : les pouvoirs publics ne peuvent pas s’appuyer sur cette institution pour promouvoir la laïcité. Il est temps d’agir »
Notre pseudo républicain de ce côté-ci, ultra réac des deux côtés, ce Déat du 21e siècle semble faire feu de tout type de carburant pour se rappeler à la mémoire du pensionnaire de l’Élysée. Et s'inscrire dans un concert où chaque pupitre est tenu par des membres de l'ultra réaction.
Pour rappel, en 2015, quelque jour après le massacre de Charly Hebdo, alors premier ministre, il s'illustre par des déclaration tonitruant telle celle ci : « la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l'islamisme radical » et non « contre l'islam et les musulmans » (13/01.2015). Déjà à l'époque stigmatisait la ligue des droits de l'homme quand celle ci lui reprochait la mise en place d'une justice expéditive en matière de délais de prescription et de comparutions immédiates.
L'homme des ordonnances, celui du 49.3 pour casser le code du travail, au nom de l'union sacrée est invité par la droite à sortir de son placard , il fait ses offres de service.
Fait-il cela pour se voir offrir une loge à l'année pour voir jouer le Qatar football club au parc des prince ? Pour faire allégeance à l'exilée escroc réfugié en Arabie Saoudite ? Deux pays connus pour soutenir et financer ce terrorisme théocratique dont l'ex ministre de l’intérieur connaît parfaitement tout les ressort du fonctionnement.
A chaque billet vendu pour voir jouer le PSG dans le stade qui lui a été si gracieusement concédé, c'est un peu d'argent qui va aux fous de dieux, sergents recruteurs chargés de quadriller les espaces abandonnés de la République.
Cela permet de mettre en perspective quelques faits, moments de la continuité de la politique de la France et des liens privilégiés de ses dirigeants avec les tuteurs des assassins.
Le Qatar, qui l'a en tête ? Est créateur d'un fonds d'investissement dans les banlieues françaises fin 2011 par l'émir lui-même et accueilli avec tambour et trompette par la réaction française : "exit l'éducation populaire vive la présence wahbabiste et salafiste !". Le Qatar tente ainsi un coup politique. 50 millions d'euros de dotation initiale. Une goutte d'eau qui ne pèsent pas lourd à l'échelle du Qatar. Début novembre 2011 (gouvernement Fillon, Guéant à l’intérieur, Chatel à l'EN, Bachelot aux "solidarités et à la cohésion sociale", Longuet le fachos aux armées) une poignée d'élus de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité va à Doha pour prier l'émir de venir en aide aux jeunes pousses des banlieues françaises. "Il nous a reçus cinq minutes, puis nous a invités à rester déjeuner pour développer notre projet", raconte un élu UMP de La Courneuve.
Et chacun connaît l'amour passion entre les marchands de canons français avec les émirats, l'Arabie saoudite, ces pays à la justice fonctionnant au sabre et à la corde, une affection partagées de part et d'autres pour les armes, singulièrement pour les celles permettant de réprimer les peuples.
De Sarkozy à Macron avec Valls en pivot calendaire, (rappelons que Macron bossait à l’Élysée auprès de Hollande quand Valls pérorait à Matignon) la continuité de l'état de droite, ses sympathies avec les mouvements réactionnaires à travers le monde portent des fruit vénéneux dont le professeur assassiné à Conflans st Honorine a subi tragiquement les conséquences.