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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

"Echec" disent-ils

Publié le 15 Octobre 2020 par Canaille Lerouge

Non, c'est dans le moment

un succès pour le capital.

son fondé de pouvoir et ses janissaires

parviennent à imposer ses choix

y compris par les moyens les plus violents

"Echec" disent-ils

Les décisions du pouvoir  d'une extrême gravité , loin de faire l'unanimité de la collectivité médicales, exige de ne pas se laisser intimider et de voir toutes les forces sociales assàociatives culturelles politiques attachées à la démocratie 'organiser le refus de ces premières 6 semaines de baillon qui, l'annonce sans fard le fondé de pouvoir du capital, peuvent aller jusqu'à l'été prochain.

 

 

Si la condamanation semble pouvoir rassembler large dans les milieux proghressistes et populaires, les causes de la sitaution exigent une grande lucidité sur ce qui se passe et pourquoi cela se passe ainsi. Ne pas faire cette analyse enfoncerait toute riposte dans une impasse.

Que la pseudo opposition institutionnelle dénonce cette politique comme marqué par le sceaux de l'échec est dans la logique des choses. Mais pour ceux qui annoncent être la boussoles des anti système, enfourcher ce vélo à roues carrés qui va conduire au fossé ceux qui voudraient les suivre est une faute politique majeure.

Le PCF a rapidement pris position pour dénoncer les décisions du gouvernement. C'est très bien. Mais d'entrée caler sa déclaration  en dénonçant l'échec de la politique sanitaire du pouvoir revient à entretenir des illusions sur les objectifs du gouvernement, pourquoi et comment il y travaille, comment il réussi à les atteindre et donc, en quoi ce n'est pas un échec mais en vérité une totale réussite.

Regardons le bilan de deux ans d'accélération de la casse sanitaire et sociale. Fermer des lits d'hôpitaux publics, amplifier le branchement des cotisations sociales en direct sur l'industrie pharmaceutique et les cliniques privées, culpabiliser la population et prétexter le manque de vocation pour ne pas embaucher, ne pas répondre aux exigences professionnelles de ceux qui sont en première ligne pour face aux conséquence de sa politique, ce n'est pas un échec mais une grande réussite économique et idéologique pour le capital et ses fondés de pouvoir.

Le coronavirus est une aubaine pour le capital. Sans lui, il ne pouvait que difficilement poursuivre son projet et les mesures de confinement et maintenant de couvre feu lui donne les outils pour interdire par tous moyens l'expression de l'indispensable riposte populaire. Il va lui donner argument pour repartior à l'attaque contre les retraites.

Parler d'échec revient à dire qu'il aurait tenté quelque chose de positif. Il ne s'agit pas d'un échec mais des conséquences d'une politique délibérée, une politique qui pour ceux qui la pilotent porte ses fruits..

Ce terme d'échec  démontre les limites d'une analyse qui se refuse à appeler un chat un chat.

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