Il s'en passe de drôle.
La mise en lumière des pratiques de celui exerçant la charge de Garde des Sceaux, des faits qui commencent à pointer comme amanites phalloïdes sur les talus ombragés de la justice ne sont pas que des questions de droits. Elles révèlent un usage "exotique" de l'institution judiciaire, usage par ses formes et méthodes de même nature et qualité dans son domaine de ce que fait Trump au USA.
La différence, c'est que nombre de ceux qui savent - à juste titre- dénoncer les pratiques du père Ubu des rives du Potomac sont beaucoup plus discrets sur les pratiques de son clone des rives de Seine, et peu dénonce la structure institutionnelle qui permet que ces situations puissent en France exister.
Entre Sarkozy ici, le ci-devant de Monaco là, et quelques autres dossiers où ils s'épanouissent, les conflits d'interets et pratiques frappées d'illégalité du ministre de Macron, à mi-chemin entre vendetta et mafia en col blanc, le départ de Dupont-Moretti devient non seulement un impératif juridique mais une obligation politique qui doit avoir une conclusion judiciaire.
Sinon, la France du couvre-feu et des fiches de police serait-aussi devenue une république bananière.
Vendetta place Vendôme: Dupond-Moretti s'attaque à une autre figure de l'anticorruption
Seulement trois semaines après sa nomination, le garde des Sceaux a demandé, fin juillet, l'ouverture d'une enquête prédisciplinaire contre le juge Levrault, alors même qu'en tant qu'avocat, i...
Mais peut-être faut-il trouver une explication dans cet évènement qui vient de tomber durant la rédaction de cette p@ge :
C’est une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien président de la République. Cette nouvelle mise en cause, qui fait suite aux dernières découvertes de l’enquête, s’ajoute aux précédentes, notamment pour « corruption » et « financement illicite de campagne électorale ».
A coup sûr, Canaille le Rouge comme bien d'autres aura l'occasion d'y revenir.