Tant c'est de vieux qu'il s'agit
Pour qui s'évertuerait contre vents et marées à entretenir ses illusions, ils le disent cruement :
« Nous sommes franchement à un stade très critique des négociations et nous sommes sous une extrême pression. Le temps presse », a souligné Michael Roth, ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes, à son arrivée à une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg.
« Nous attendons de nos amis du Royaume-Uni des progrès substantiels dans des domaines clés, en particulier la gouvernance (du futur accord), l’égalité des co
nditions de concurrence et (...) la pêche », a-t-il insisté.
Pour les europhiles du marché commun, de la CEE, de la CE, les eurocrates de l'UE, ceux qui ensemble ou séparément ont voté oui à Maastricht, ont voté oui en 2005, qui ont soutenu le traité de Lisbonne. Ceux qui pensent que l'UE est un moindre mal, que le marché est l'horizon indépassable des sociétés humaines, à tous ces faillis de la souveraineté nationale ayant ainsi fait le lit de la confusion glauque des souverainistes, Canaille le Rouge vous dédit ce cri du coeur, celui du choeur des recuits du capital.