ou de l'obscénité
comme turbo
du capitalisme
L'information fait des vagues : un des fleurons du groupe LVMH dont Bernard Arnault possède environ 60% du capital a jeté son dévolu sur la ville Vendôme, celle de César (l'Amiral de la Flotte) , Babeuf et Balzac (parmi de nombreux autres), pour s'accaparer le nom d'un chef lieu de canton du Loir et Cher, venrôme qui a donné son nom à la place parisienne au coeur du quartier de la joaillerie et horlogerie de grand luxe, ce qui éclaire la démarche .
Un peu comme les héritiers de Picasso ont vendu le nom de leur père et grand père pour avoir des autos à l'oeil, le maire (UDI) de Vendôme brandit un chèque de 10 000€ (une demie"Citroën Picasso") comme une manne pour faire vivre l'avenir de sa ville dont le nom et la place dans l'histoire de France sont constitutifs de toute l'Histoire du pays. LVMH "se" privatise un morceau de notre patrimoine historique avec l'accord du maire.
La fortune personnelle de B Arnault est plus de deux fois le chiffre d'affaire des 75 maisons de grand luxe de son groupe.
L'hommo Coffre-fortus qui propose la mirifique somme globale et unique de 10 000€ aux 16 133 habitants de la ville est dans le "top5" des plus grosses fortunes de la planète et dispose d'une fortune estimée à 100 Milliards d'€.
10 000 € pour s'accaparer le nom un nom
100 000 000 000 € de fortune perso.
De quoi mesurer la dimension abyssale du mépris qui irrigue le coprs d'un fleuron majeur du capital.
Pour préciser l'environnement : Le groupe LVMH qui en 2018 il a réalisé 47,5 milliards de chiffre d'affaire, a fait savoir au gouvernement qu'il comptait mettre son personnel en chômage partiel.
En 1963, Guy Beart avait écrit une chanson intitulée Suez qui montrait l'affairisme et le capital. finalement, "le poète a toujours raison qui voit plus loin que l'horizon..."
Suez le canal et Panama, son scandale ont marqué le milieu du XIXe siècle jusqu'au XXe . Guy Beart ne savait pas que B Arnault se plongerait avec délice dans les traces des affairistes de sa chanson.