C'est une dans une étude
publiée par France Info
Elle vient contrer et casser l'idée qu'attise l'extrême droite avec son "tous pourris" qui renvoi à son "A bas les voleurs de 1934" mais aussi ce que distillent les partis qui abritent les collections de condamnés pouir masquer les liens entre choix politiques et pratiques vénales.
"Les statistiques confirment cette vision des choses : d'un point de vue pénal, sur les 576 000 élus locaux qui officient à l'heure actuelle en France, il n'y a que 300 condamnations en moyenne par an ; 0,2 % des élus sont poursuivis et condamnés. La quasi-totalité des élus locaux ne seront jamais mis en cause pour des atteintes à la probité."
Certes il y a en qui à coup sûr arrivent à passer à travers les mailles du filet mais l'échelle de mesure permet de relativiser les choses.
Par contre et là cela devient une vraie question politique qui est loin d'être anodine, l'information se garde bien de préciser à quelles forces ou organisations politiques appartiennent ces 300 condamnations. Elle ne dit rien non plus du nombre d'élus total de ces forces ou organisations politiques au regard du nombre de condamnation de chacun des condamnés relevant de leur organisation pour établir un ratio de cette forme de délinquence.
Pour un parti cpmptant 30 000 élus avoir 30 (30 de trop) des siens condamnés n'a pas la même signification que d'en compter 30 pour 3 000 (toujours 30 de trop), ou 30 (encore 30 de trop) pour 300 élus.
Souvent ceux qui scrutent l'horizon pour chercher les stigmatisables ne font pas l'effort de regarder ceux qui sont cachés dans les plis de leurs pantalons ou la doublure de leurs tailleurs.