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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Parmi les premiers enseignements

à tirer de ces élections

Abstention, attentes et misère économico-sociale

Cela devrait faire réfléchir ceux qui se parfument de parler au nom des sans-grades, sans vie, sans avenir qui prétendent leur apporter leurs propres solutions pour s’en sortir sans jamais demander leur avis à ceux qui sont considérés comme une « clientèle électorale ».

Les chiffres issus du 2e tour – confirmant le premier – montrent à travers le pays que les villes qui ont le moins voté sont celles où la misère est la plus prégnante.

Ce sont les mêmes zones où ce que les statisticiens appellent le revenu médian, est le plus bas.

Ce sont des zones où les électrices et électeurs inscrits sur les listes (et donc pas la totalité de la population en situation de pouvoir voter) n’ont pas voté pour le R-haines alors que l’appât leur était tendu pour crier leur colère.

Une démonstration de plus que ce ne sont pas les quartiers populaires qui font le score du R-haines d’autant que les votes à droites et son extrême, en participations et pourcentages dans le résultat, ancrent celui-ci dans les villes de garnison, les centres-villes et quartiers bourgeois des grandes métropoles. Ce sont ces lieux là qui limitent sa chute.

De quoi faire litière à celles et ceux qui persistent à stigmatiser le monde ouvrier comme responsable du poids de l’extrême droite fasciste en France.

Une façon comme une autre de masquer combien cette extrême droite fasciste est un outil entre les mains du capital, outil dont il use sans retenue et dont l’abstention démontre qu’il est rejeté par le peuple.

Une abstention qui montre aussi qu’il n’attend pas de réponse crédible à ses exigences venant de la confrérie des hors-sols fussent-ils parés des dorures fanées d’une gauche dévalorisée. Seules les mobilisations locales parmi ceux qui ont gardé une présence et une pratique militante de terrain permettant au P »c »F de tirer une épingle bien fragile du jeu. 

Démonstration s’il le fallait de l’urgence de disposer d’un vrai parti révolutionnaire avançant des solutions réellement anticapitalistes pour s’affranchir de toutes les formes des droites chargées de gérer le pays pour servir le capital.

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