Paysage rural dans la start-up Macron.
Là c'est dans la Marne. A Banyuls (P.O.) ils sont laissés à l'abandon dans des fôrets prêtes à s'embrasser.
L’esclavagisme nouveau est arrivé.
Enfin, NON, l’esclavagiste logeait et nourrissait son bétail humain. Maintenant dans la startupmacron, c’est pour 11€ de l’heure point final. La sécu la retraite, les congés à payer, etc. aux oubliettes.
C’est le retour à la ferme général et les maîtres de domaine d'avant 1789 l’époque où l’exquise marquise de Sévigné dans une lettre à sa fille se réjouissait de "voir brancher les gueux" de ses domaines qui voulaient simplement vivre et donc se révoltaient. (révolte du papier timbré et bonnets rouges)
La caractéristique première de l’activité agricole est d’être liée dans son déroulement à la saisonnalité. Cela a façonné au cours des siècles l’organisation de cette activité pivot de la construction économique de notre pays. Permettant de légitimer les embauches précaires ou la poignée de main valait contrat dominé par le patron laboureur fermier propriétaire.
Cette structuration a été traversée de grandes luttes sociales et politique pour s’affranchir du servage et voir s’éloigner misère rurale et disette. Mais reste ce qu’on appelle le travail saisonnier.
La surexploitation d’une main d’œuvre agricole considérée Finalité du concept de ressources humaines – comme corvéable à merci traverse l’histoire de notre pays. Il faudra attendre 1968 pour voir disparaître le sous -SMIG, le SMAG, des textes officiels et patronaux et conventions collectives.
Historiquement, ces pratiques avaient même leur point d’orgue en pays de moisson et d’élevage avec la foire aux hommes de la Saint-Michel, la récolte rentrée, qui permettait au maître de renouveler son "cheptel" - hommes et femmes- qui assureront la richesse du cycle de production agricole avant de marchander à la baisse le maintien ou d’en trouver de moins chers à importer d’ailleurs. Une foire aux hommes qui une fois l’an se substituait à la foire aux bestiaux.
La révolution industrielle organisera une mise en concurrence par importation massive de main d’œuvre saisonnière pour les travaux des champs. Espagnoles, Portugais, Polonais italiens, mais aussi des "main-d’oeuvroducs" branchés sur l’empire colonial.
Les luttes menées par les ouvriers agricoles avec leur CGT avaient imposé des garanties de rémunération, de condition de travail d’hébergement qui du piochage à la récolte de la taille à la vendange ou la cueillette assuraient pour certains un revenu minimum et pour d’autres souvent des jeunes durant les vacances scolaires et universitaires un en plus améliorant l’ordinaire. Cela dit, si leur présence était courante dans les vignes en septembre, on a plus que rarement vu des étudiants venus des grandes villes pliés en deux en avril ou début décembre à piocher les champs de betteraves ou ôter les cailloux remontés par les labours dans les plaines picardes ou champenoises.
Le monde viticole semblait moins que les autres touchés par ces pratiques esclavagistes les maîtres de chais propriétaires de domaine dont nos "célébrités artistiques médiatisées et autres empire du luxe travaillent à rattraper et cravachent dur pour combler leur retard en la matière.
Si la mécanisation a fait disparaître en grande partie le besoin massif de main d’œuvre pour l’hiver, la fragilité de la récolte son tri, son conditionnement réclame la compétence de la main humaine.
Jusqu’à un passé récent, il était normal que l’agriculteur héberge et nourrisse ses ouvriers saisonniers. Maintenant dans la start-up macron d’Épernay à Banyuls cette compétence, vaut maintenant 11€ de l’heure (avec les combines pour ne pas déclarer à l’URSAFF - Sport national des grands domaines fructicoles et viticoles) - pas de logement ( En 2022, à Banyuls c’est belle-étoile dans la forêt au mépris de toute humanité et respect des obligation d’employeurs, sans sanitaire ni repas, en pleine sécheresse dans une zone à risque majeur d’incendie, idem chez les grandes maisons de Champagne en Bourgogne, vallée du Rhône, en Provence, partout où soit les limites du machinisme soit les bénefs tiré grâce à une d’une étiquette "récolté à la main" organisent la vendange.
Au 19e siècle les saisonniers étaient certes mal payé, mais logés et nourris par celui qui les embauchait. Là, on remonte à la ferme générale et les maîtres de domaine d'avant 1789 avec toujours e grand trait de notre histoire : celle de la propriété foncière, de la réforme agraire et des effets destructeurs du pilotage par la PAC portée par la FNSEA, véritable chambre patronale des esclavagistes de 2022.