Le cuistre se surpasse :
La presse nous en baille de belle :
"Ce mercredi, le Roi d'Angleterre mange à Versailles avec Macron, un dîner concocté par de grands chefs étoilés. Le symbole est en soi déjà scandaleux. Mais on pouvait penser que ce dîner gastronomique avec homard et grands vins – les autorités ont poussé le vice jusqu'à diffuser le menu dans la presse – aurait lieu en petit comité, avec le couple royal et l'équipe présidentielle. Pas du tout !
Macron a voulu aller jusqu'au bout de l'obscénité. Il a invité presque 200 copains : milliardaires, stars de la chanson, animateurs… Il reconstitue ainsi une vraie petit cour royale dans la galerie des glaces du palais de Louis XIV.
Il y aura autour de la table des grandes fortunes, notamment l'homme le plus riche du monde et ami du président,
- Bernard Arnault, (le bienfaiteur des restau du coeur,
- Xavier Niel, de la dirigeante de Chanel,
- la présidente de Engie qui va faire se cailler les famille cet hiver,
- le patron de Renault
- la PDG d'Eurostar,
- mais aussi les potes du calif de l'Elysée, David et Eric de Rothschild.
Les vendeurs d'armes se régaleront également aux frais du Prince :
- Ross McInnes, président du conseil d’administration de Safran,
- Éric Trappier, président directeur général de Dassault Aviation,
- Pierre-Éric Pommellet, président directeur général de Naval Group.
Leur mérite ? Faire du profit en vendant des machines à tuer.
Une cour a besoin de bouffons. Il y aura donc des stars du spectacle comme
- le chanteur des Rolling Stones Mick Jagger,
- les acteurs Hugh Grant,
- Charlotte Gainsbourg et
- Emma Mackey ou le photographe
- Yann Arthus-Bertrand.
Enfin, Macron sera entouré d'une quinzaine de politiques, dont Jack Lang le ganelon du référendum de 2005 qu'on peut aussi ranger avec les bouffons, et de membres du gouvernement, d'autres bouffons un peu plus dangereux.
«Assiettes au millimètre. Le dîner royal se prépare dans la galerie des glaces l'honneur du roi Charles III, mise en place, repassage des nappes» raconte avec émerveillement la journaliste Victoria Koussa. La presse se transforme en gazette royale."
Combien coûte cette plaisanterie ? Entre les mets de luxe, les grands chefs, les domestiques, la préparation, la logistique, les invitations… à la louche, des millions d'euros payés par les gueux qui galèrent déjà pour se loger et se nourrir.
C'est une blague ? Non sire, c'est une provocation.