La preuve par l'ex ministre
de l'Education Nationale.
Il y a toujours des suites positives après le passage d'un cyclone dévastateur. Il casse le plus ans les zones les plus vulnérables. Il met à jour ces failles.
En cela, le passage de l'AOC de Touthenmacronaparte au ministère de l'Éducation nationale est dans cette lignée. Tout comme le champ de ruines qui est encore masqué par les plantes vertes des JO.
Déjà un constat confirmé par la dernière sortie d'AOC comme titulaire de la rue de Varennes avant d’en être sortie en catastrophe, celle-ci synthétise l’appellation d’origine contrôlée de la pensée réactionnaire et Médèfienne qui sert de tuteur au concierge du capital logé rue du faubourg Saint-Honoré.
Ce que laisse derrière elle l’ouragan AOC met à nu tant les malfaçons que l’urgence des travaux de consolidation et la dimension des chantiers de reconstruction.
• Révélation de l'absence de contrôle du versement de l'argent public à l'enseignement privé essentiellement confessionnel.
• Le rôle de ce dernier comme outil majeur de ségrégation sociale.
• Non-respect par l'enseignement privé des termes conventionnels obligatoire pour être subventionnés en application des lois de la République dont la séparation du religieux du scolaire, mixité de genre, mixité sociale, contenu des programmes, lutte contre toutes les formes de ségrégations et de stigmatisation sexuelle.
La tornade AOC, nous pouvons parler de tsunami anti-pédagogique, a éclairé crûment la coupure totale des dirigeants politiques du pays d'avec l'école de la République jusque dans leur espace privée conduisant à user des pratiques ségrégatives interdites par la loi.
Maintenant, s'il appartient au monde de l’Éducation de lui redonner sa dimension nationale, publique et laïque, il ne peut s'agir de combats catégoriels clos dans le domaine réservé des salles des profs même si ces derniers ont une place décisive à tenir dans ce combat. C'est un combat politique majeur, demandant la reconstitution du Cartel National d'Action Laïque (CNAL), avec une mobilisation populaire et citoyenne de premier ordre.