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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ma, Averel et joe Medefkozy

Publié le 28 Février 2009 par canaille le rouge in Nouvelles du front


L'ydillique et le réel



                                                     
 
Que n'ai-je entendu à chaque négociation imposée par la lutte pour répondre à des revendications lorsque mon organisation syndicale, majoritaire dans mon établissement et mon entreprise, ne signait pas un protocole de fin de conflit (parce que ne répondant pas à ces revendications).


"Démocratie" me disait-on. "Quatre, (cinq, six même parfois, dont celles qui appelaient à ne rien faire et paraient leur stylo d'es ors d'un saint sacrement) organisations sur sept on signé, la CGT doit s'y plier". Ministres (et même parfois le premier), direction, medefprizenotage, usagerszencolères, de radios en télés, de journaux en communiqués voire courrier à domicile nous le clamaient sur tous les tons."

Et la presse patronale de doctement alors expliquer que ce ne sont pas les résultats électoraux qui comptent mais l'accord d'un nombre majoritaire de de "partenaires sociaux".

La nouvelle loi de sur la représentativité syndicale fait évoluer la donne.

Examinons la situation en Guadeloupe au regard des deux légalités. L'ancienne, (sachant que le code du travail de la république lui, n'a toujours pas réussi à traverser l'atlantique, il faudra penser à en mettre dans les soutes de la route du Rhum, les catamarans arrivent plus vite que les textes officiels semble-t-il), tant que les vents  n'auront pas permis l'arrivée de la nouvelle, l'ancienne version prévaut.

Donc si j'en crois ce que disent en cœur le Figaro, TF1, Le nouvel (économiste observateur.. choisissez) Libé ou Le Point  autre Monde. Averel Medef qui n'est pas majoritaire en Guadeloupe, même affublé de son Joe Dalton CGPME, refuse de signer.

Mâ Parisot peut se balancer ou pas sur son rocking-chair, au regard des lois que droite et patronat persistent à nous imposer ici, le Medef guadeloupéen doit appliquer l'accord signé avec le LKP là bas.

Imaginons qu'entre temps  la nouvelle loi arrive dans les soutes des avions amenant les renforts de gardes mobiles (que le s(m)inistre du travail Hortefeux pense à y ajouter quelques codes du travail dont un pour le SRPJ, et un pour le procureur, cela les aidera ultérieurement).

Ils auront ainsi de quoi convaincre le Medef et la CGPME qu'ils doivent appliquer la loi.

Si de colère, des békés des quartiers riches décident d'ériger des barrages, le préfet va certainement conseiller à ces mêmes de rester chez eux tant les provocations de patrons incontrôlés peuvent tendre la situation, assurant du même coup sa détermination avec le procureur de faire appliquer l'ordre de la République.

Cela au nom du principe constitutionnel d'égalité de traitement en tout point du territoire.

Comment en sommes nous arrivés là ? Serait-ce que le Medef d'outre mer serait rongé par des pratiques archaïques de lutte de classe, que sa patronne parisienne tel le premier dirigeant venu d'une fédération syndicale serait dépassées par sa base ?

Fa# -il va-t-il publiquement qualifier Nord- Planteurs de branche irresponsable du patronnât?

Le Figaro de ce samedi 28 titre "le MEDEF guadeloupéen ne signe pas l'accord" cela ne semble pas outre mesure le navrer. Il précise même : Le Medef guadeloupéen et la CGPME refusent de revenir à la table des négociations et entendent débattre uniquement sur leur propre proposition d'accord interprofessionnel. Je n'ose imaginer le même soutien  aux luttes de ces nantis de grévistes salariés métropolitains pour leurs salaires et des embauches.

"Le point", sublime dans l'effort titre : "INTERVIEW - Louis (CGPME) : "Nous voulons révéler le visage dictatorial du LKP". Un truc du genre "L'amicale des négriers dénonce la tyrannie des abolitionnistes" ou "Toussaint l'Ouverture est une atteinte à la libre entreprise".

Et qui me disait l'autre jour, je cite, "la grille de l'antagonisme de classe n'est plus opérationnelle dans une crise mondialisée" ?

Le pire c'est que mon interlocuteur, cotisant dans la même CGT que moi, homme de gauche convaincu il avait même une fois voté R Hue au premier tour (j'en frissonne pour lui), tentait de me convaincre de mon archaïsme. C'est un ami je serai patient.

Si j'avais des sous je lui offrirais un voyage à Pointe à Pitre.   

Une consolation quand même dans la presse de ce matin, malgré tout cela, Le Figaro, encore lui, nous rassure : "Sarkozy garde une base électorale solide à droite" mais aussi une inquiétude ''c'est aussi le cas de 7% d'électeur socialistes".







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