C'est plus qu'un symbole. Aller parler emplois au coeur du paradis patronal de la précarité.
Pas possible qu'il n'ait pas revisé ses fiches avant de partir.
Pour aller voir "ceux qui se lèvent tôt", Blumollet a choisi la Mecque du travail au noir, le Vatican des petits boulots, le Nirvanas de la précarité, le Machu Pichu ses accidents de travail non déclarés, le Wallstreet de la chasse aux syndicalistes.
C'est aller parler de sécu chez Kessler, du code du travail chez Parisot.
Au fait, en a-t-il profité pour demander au préfet qui ditige le MIN comment les mandataires et grossistes avaient permis à leur personnels de voter aux élections TPE ?
il aurait pu choisir des urgences des hôpitaux, un centre de traitements des ordures ménagères, un poste de régulation de la SNCF, la pointeuse à Aulnay, un centre de tri des PTT ou tout autre endroit de ce type.
Inconvenient, ce n'est pas comme à Rungis et ses recoins moisis de FN, les précédents y sont plus nombreux que les patrons et comme nombre d'entre eux se sont laissés abuser par les promesses de juin, ils auraient pu exiger des comptes en décembre. Non il a donc préféré asssurer, dans les pas de son prédécesseur qui y était comme chez lui. Les travailleurs retiendront.
Sauf modification de trajectoire, Rungis 2012 pourra rester comme le Guilviniec 2007 : une étape de com inscrite comme marqueur des reniements de campagne.
là, au moins, ça ne sent pas trop la sueur.