De l'impudeur à l’obscénité, Fa# se surpasse

Si les survivants des combats de la Résistance doivent souffrir à en perdre le souffle d'entendre cela, Denis Kessler doit en avoir mal aux côtes de rigolade

Le même jour où sa copine , celle qui l'embrasse à Jouy en Josas, la membre du conseil stratégique de BNP Paribas (ici l'info de ce 16 nov), la dame qui y siège aux côtés de Kessler, de Schweitzer, de Chaudron de Courcel  l'œil des De Wendel etc.) Laurence Parisot, la présidente du MEDEF exige la fiscalisation de la protection sociale et l'arrêt du financement de la sécu par le prélèvement sur les richesses directement là où les travailleurs les créent, le dit Fa# de passage dans une des capitales historiques de l'esclavagisme français  se pose en défenseur du programme du Conseil National de la Résistance.

C'est Dalamit portant plainte contre les amianteurs, Pèredodu contre les poulaillers industriels ou encore Monsanto ouvrant un stand au marché du bio.

Ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît disait B. Blier qui en matière d'engagement pour les valeurs du Conseil National de la Résistance savait de quoi il causait.

Pour les ignares de plus de 70 ans et les plus jeunes qui ne le saurait pas un des actes fondateurs de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance fut la réalisation d'une protection sociale de haut niveau financée à partir des richesses que le pays produisait mais pas que cela.

Pas d'exonération de charges, les allocations familiales la sécu, les retraites tout fut mis en place et financés dans un pays en ruine.

Mon copain Roger, dans son coup de gueule du jour le rappel avec opportunité :

Le patronat français n'a jamais été signataire du programme du Conseil National de la Résistance. Et pour cause, aucun de ses représentants n'a été fusillé ou décapité comme otage ou comme résistant durant la Deuxième Guerre mondiale. Et pour cause, le patronat français a travaillé pour l'économie de guerre allemande et a soutenu le gouvernement collaborationniste de Pétain à l'égard du Reich hitlérien. Dès lors, à la Libération, l'application du programme de la Résistance, notamment la création de la Sécurité sociale dans une France meurtrie, pillée et ruinée, ne fut pas l'œuvre du patronat français. D'ailleurs, pour rappeler les idées de la droite et des employeurs sur les acquis sociaux obtenus par la Résistance à la fin de la guerre, il faut se souvenir des propos de Denis Kessler en octobre 2007, big boss des Assurances et idéologue du MEDEF: "Il y a une profonde unité dans le programme ambitieux de Nicolas Sarkozy: défaire méthodiquement le programme du CNR".

Sans pudeur, mais nous savions que celui-ci n'en a pas fait sa denrée de prédilection, Sarkozy fait la morale au fraudeur alors que le travail au noir c'est le patronat.

La main d'oeuvre clandestine imposée au sans papier c'est le patronat dont les grands pontes du BTP ses copains du Fouquet's et du Medef réunis.

La Fraude à la sécu ce sont les boites de sous-traitantes implantés par Bouygues sur le chantier de Flamanville et rapidement vidées quand arrive l'inspection du travail.

La fraude à la sécu ce sont les patrons de ces gars qui travaillent dans les restaus de Neuilly ou de l'Etoile et qui sont mis en maladie quand ils se blessent dans les arrières cuisines.

Le "trou" de la sécu ce sont les exonérations de charges liées aux bas salaires et aux plans de casse de l'emploi pour assurer les dividendes.  

Les fraudeurs ce sont ceux qui font de l'évasion fiscale un sport départemental majeur dans les Ht de Seine ou dans l'Oise. Et que dire en 2011 toujours des ouvriers agricoles des grands domaines, ces saisonniers pour parties non déclarés ?

Et ça vient donner des leçons ?

Le Conseil National de la Résistance, ce sont aussi les nationalisations, le service public, le statut des fonctionnaires, la maitrise foncière par les Safer, c'est l'accès gratuit aux soins, à l'école, l'égalité de traitement en tout point du territoire, la tarification unique de chaque service.

Le programme du Conseil National de la Résistance, c'est la protection juridique de la jeunesse dont la jeunesse délinquante considéré comme un avenir à protéger.

Le programme du Conseil National de la Résistance, c'est aussi (point 4 se sa seconde parti premier aliéna) "l'établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple par le rétablissement du suffrage universel". Venant de celui dont un des premiers actes fut de s'asseoir sur le référendum de 2005 et a fait un forfait passible de la haute cour, faut l'faire.

Épices sur gâteau un peu faisandé, le dernier alinéa de ce point 4 postule à "l'égalité absolus de tous les citoyens devant la loi".

Le programme du Conseil National de la Résistance c'est une France à la tête d'un courant pacifiste et d'aide à l'émancipation et aux coopérations. La première grande rupture fit la reprise des guerres coloniales. Le programme du Conseil National de la Résistance c'est la France et Fa# et son entourage de soutien effectifs de tout ce qui fut et qui est néo nazi, à l'examen de sa politique, c'est l'anti France celle du pétainisme et des collabos. Faut-il en rire ? Certainement pas. S'indigner ? Sûrement mais c'est nettement insuffisant la colère doit structurer une riposte profonde.

Face à l'injure il va falloir qu'il se taise, qu'on le fasse taire et que ses idées nauséabondes avec ceux qui les portent soient de nouveau mises au ban de la société. Pas pour le remplacer par un ou une qui en brun ou en rose qui gardent et entretiennent les feux de cette industrie européenne de la casse des hommes et des femmes. Pas une qui sélectionnent par la nationalité qui à le droit aux miettes des richesses qu'ils produisent en France. Pas un qui enrobé de guimauve laisse en place les outils de la fraude et de son compagnon de bât : l'exploitation en laissant perdurer ceux qui la font fonctionner et en vivent.

Concernant Fa# et sa clique, et puisqu'il semble intime de ces milieux là, si on demandait aux peuples de l'océan indien de nous prêter l'île de la mère Bettencourt pour qu'avec son pote Sylvio et quelques autres on leur offre un séjour paradisiaque sous les cocotiers pour les deux ou trois décennies à venir ? Comme je sens que La Canaille va être taxé de despotisme totalitaire avec cette proposition là, faisons de Fa# un veilleur de nuit à la porte d'un hôpital pour qu'il découvre la valeur travail. Sûr que cela le fera fuir au Luxembourg à Monaco ou aux îles Caïmans et nous en débarrassera sûrement. Mais en partant, qu'il emmène ses potes.

PS cela donne des idées : à chaque mesure de ce pouvoir demandant avis, éclairage où condamnation, La Canaille propose de faire durablement et quand à lui il va s'y mettre, poser en face) de la décision ou la mesure débattue l'alinéa du programme du Conseil National de la Résistance qui l'invalide (ou la validerai?!).

Cela permettra à chacun de pouvoir interpeller tous les aspirants aux ors de la République et de se positionner par rapport au socle fondateur de celle-ci à partir de son programme démocratique si partagé que même ses liquidateurs doivent y faire référence.

Pour emballer le tout, et puiqu'on parle du CNR et de 1944:

Un tzigane qui avec un rital disent avec art et grandeur son fait au nabot :