Il y a dans cette histoire de maire adjointe architecte écolo, lutte de classe à 380 000 € en espèce, un aspect pour le moins surprenant :
C'est en soit très révélateur des mœurs de cette société. A l'image du treizième arrondissement de Paris qui aux côtés d'historiques cités populaires dispose de ses coquets petits Neuilly confidentiels aux pavillons de meulières. Devinez où crèche notre architecte ? Ses fenêtres ne subissent pas le tapage permanent de la circulation du périf ni celui des hélicos des urgences de la Salpé. Loin des grincements du métro aérien ou du trafic des trains de la ligne C du RER, là où ont poussé, loin des berges de Seine, du Parc Montsouris ou des îlots de verdures, les HLM qui donnent au biotope de La Canaille sa caractéristique populaire.
Le nom de la dame est donnée en pâture à la presse mais ceux des autres présentés comme "notables en col blanc" bénéficie d'une protection de leur état civil, un black out protecteur que bien des petits dealers auraient aimé avoir plutôt que de voir caméras et représentants officiels des syndicats du pays bleu évoquer la totalité de leur fratrie devant les caméra.
Oui, curieuse enquête et curieux mœurs quand un avocat peut dire sans coup férir "pas de trafic de drogue tout au plus une fraude fiscale". Surprennant que devant un trafic de foin euphorisant le souci "de frauder le fisc ou de masquer des abus de biens sociaux"(sic) soit pour leurs défenseurs une circonstance atténuante
Ainsi donc truander la République pour une élue du Peuple au moment où tout ses co-appartenant politiques en appellent au sacrifice et à la décroissance (elle semble avoir de la marge) serait beaucoup plus excusable que de faire du commerce parallèle tout aussi illégal dans les citées et quartiers.
Finalement Copé aurait tord de ne pas barbotter dans la piscine de Takieddine.
Pour notre avocat pré cité, homme de robe à défaut d'être de justice, la fraude fiscale ne serait guère plus condamnable que le serait un ramasseur d'escargots ne faisant pas la taille, les abus de bien sociaux bien moins répréhensible que la pose d'un collet au fin fond des Cévennes.
Jouer à saute frontières avec son escarcelle serait bien moins coupable que "d'emprunter" plus ou moins durablement un scooter.
A ce compte là Woerth peut aller demander un prix de moralité
L'échelle des valeurs est bigrement pervertie. Va-t-il falloir, pour notables et leurs auxiliaires juridiques, instaurer un permis à point avec stage obligatoire ?
Les cours de morales, on commence dans les écoles ou, la promiscuité avec la notabilité voire des mandats de toute nature, d'abord dans les salles et hémicycles où se concentrent la faune habituelle des fraudeurs fiscaux ?
Au fait la dame sous les projecteurs allait-elle dans les écoles pour impulser la dite instruction civique ?
Quant aux préservés des spots on aimerait bien savoir combien sont domiciliés dans des ZUP et les conditions de leurs vacances chez leur ami le roi ou autre paradis fiscaux ou non.