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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Le ministre des affaires sociales n'aime pas les Bourses du Travail (suite)

Publié le 6 Mai 2011 par canaille le rouge in Coup de gueule

http://pcfsaintquentin.unblog.fr/files/2011/03/imagescac8jnkn.jpgla bourse du travail de St Quentin 

Dernier dévellopement de l'affaire de la BdT de St Quentin, la ville de Gracchus BABEUF.

C'est une affaire qui tend à faire tache d'Huile. Après Chateauroux,  Vigneux,, Chartres et combien d'autres, frontalement par haine du syndicalisme ou au nom de la valorisation de monuments historiques comme le fit sans grandes réactions Baroin dans l'Aube, ou encore pour certain au nom de la gestion par le propriéaire des locaux dédiés aux organisations ouvrières, dans de nombreux autres endroit les lieux historiques de l'organisation du monde du travail sont menacés par ceux là même qui offre sans états d'âmes locaux terrains ou aides à se les procurer au CCI, chambres de commerce et autres officine du MEDF.

Et après cela nous verrons ces braves gens verser des larmes de crocodiles sur la faiblesse du syndicalisme qu'ils n'ont de cesse de réprimer et museler. Faut-il ici rappeler qu'à quelques dizaines de km de là, à Reims, un militant ouvrier des VMC, Pierre Maitre, fut assassiné par des fascistes sur commande du patronnat intimement lié à la droite locale ? Les mêmes qui ici en Picardie ou en Champagne voisine financent les camapagnes de la droite dont celle de ce X.Bertrand.

Devant ces attaques tout azimut, la bataille pour les libertés syndicales doit intégrer la question des BDT, des locaux syndicaux dans les entreprises et les grand chantiers comme une revendication globale des salariés comme constitutive de la défense des libertés démocratiques fondamentales.

En souhaitant que ceux qui repprochent aux syndicats de ne pas ouvrir assez leur locaux souvent exigües, plutôt que de les taxer d'étroitesse, se battent à leurs cotés pour que le mouvement syndical pour sa part le mouvement associatif pour la sienne disposent tous des locaux aptes à faire vivre la démocratie et le droit social.

http://www.courrier-picard.fr/var/plain_site/storage/images/actualites/info-locale/saint-quentin-chauny/le-deficit-de-l-hopital-inquiete-l-intersyndicale/piquet-de-greve-devant-le-centre-social/3808602-1-fre-FR/Piquet-de-greve-devant-le-centre-social_reference.jpg

CGT et Xavier Bertrand / Le ton monte à la Bourse du travail

Publié le vendredi 06 mai 2011 à 12H15

Les 700 m2 de la bourse du travail seront-ils évacués par la force ces prochains jours ? Sans réponse, la CGT a déposé un nouveau recours en justice (médaillon).

Les 700 m2 de la bourse du travail seront-ils évacués par la force ces prochains jours ? Sans réponse, la CGT a déposé un nouveau recours en justice (médaillon).

 

Saint-QUENTIN (Aisne) Le maire de Saint-Quentin, Xavier Bertrand, durcit le ton  et somme la CGT  de quitter  les locaux occupés  sans droits  ni titres de la bourse du travail.

CE n'est pas une facétie, pas une plaisanterie, ou alors une de celles qui auraient assez duré. Xavier Bertrand, le maire de Saint-Quentin et ministre que l'on sait a durci le ton dans le conflit qui l'oppose à la hiérarchie de la CGT départementale. Pour les syndicalistes, visiblement pris à contre-pied, c'est une surprise. Quasiment une déception.
Durcir le ton, c'est-à-dire choisir lundi, le premier jour du délai fixé par le juge des référés de Laon, dans son ordonnance du 15 avril, pour « commander » aux locataires, sans droit ni titre donc, de quitter prestement les lieux. L'astreinte courrait officiellement depuis le même jour.


Court-circuit judiciaire
Astreinte maximale de deux mois pendant lesquels la CGT se devait de payer 250 euros par jour d'occupation supplémentaire. « On n'a encore rien payé », indique Guy Fontaine, ancien secrétaire de l'UD et proche de l'actuelle dirigeante, Elizabeth Guilbert. « On ne sait même pas comment ça fonctionne, ce sont nos avocats qui se chargent de cet aspect. »
Les dits juristes ont opté, depuis le 15 avril, pour une poursuite du combat, cette fois en appel à Amiens. L'ordonnance du juge laonnois Marc Sauvage devrait ainsi être disséquée par d'autres éminences le 15 juin. Voilà précisément là où blesse le bât posé sur les têtes cégétistes. « Xavier Bertrand sait pertinemment que nous avons fait appel du premier jugement. Or en nous envoyant à nouveau un huissier lundi, il ne fait rien d'autre que de nous interdire d'exercer pleinement nos droits en justice. »


D'autres attaques
Hier à 5 h 30, une trentaine de militants veillaient devant les entrées de la bourse du travail afin de prévenir toute tentative de déménagement. Le dispositif sera reconduit mais pour autant, nul à la CGT n'entend se mettre en marge des lois de la République. « Nous avons toujours été légalistes et le serons à nouveau », prévient Guy Fontaine. « Pourtant, comment accepter une expulsion sans possibilité de relogement dans des conditions décentes ? D'autres dossiers similaires au nôtre se développent en France. La CGT est visée par la majorité UMP. Nous ne pouvons admettre de voir le maire et ministre affaiblir ainsi notre syndicat », précise Mme Guilbert.
Le syndicat rappelle au nom de ses 5 000 cartés (source CGT) qu'il a toujours été ouvert aux négociations avec le maire de Saint-Quentin. Lequel donc resterait sourd à ces appels. C'est donc une autre forme d'appel que le chœur syndical a lancé ces dernières heures en déposant à Amiens un dossier sur la seule question du déménagement immédiat et subitement requis.
La question sera examinée en urgence le 12 mai. D'ici là, la CGT peut se retrouver à la rue, pour un défilé quelle n'aurait pas vraiment organisé.

 

Yves KLEIN
Le moins qu'on puisse dire c'est que le journaleux qui signe le papier n'a pas l'air particulièrement indigné. Mais que penser d'une bataille sans manifestation annoncée pétition action pour defendre les libertés dans la ville d'un des responsable symbole de la politique gouvernementale pivot local de la réaction ?

Que disent, que font les autres organisations du département ?
  
Il fut un temps où devant une agression de ce niveau contre une organisation de la CGT, la première riposte aurait été d'organiser un CCN ou une CE confédérale dans les locaux menacés et d'y convier la presse et les forces sociales du pays.
D'autant que St Quentin, ce n'est pas les Kerguelen et que l'Aisne ne compte pas pour n'importe quoi dans l'histoire du mouvement ouvrier et dans celle de la CGT...
Il fut un temps...

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