Au moment où le débat se porte sur les les évadés, les évadeurs n'oublions pas le marchés des moyens de l'évasion fiscal.
C'est "24h en Suisse" qui soulève le voile pour qui veut lire entre les lignes :
«Aujourd’hui, le jet privé n’est pas un jouet de luxe»
Ce n’est pas un hasard si le plus gros salon de la branche en Europe se tient à Genève. Après Le Bourget, Cointrin est en effet le deuxième aéroport le plus important de l’aviation privée sur le Vieux-Continent. Basé à Zurich, Michael Rentsch dirige la division Aviation Finance duCredit Suisse, (CSGN 19.8 -0.40%) spécialisée dans le financement d’avions privés. Il estime que le secteur a de beaux jours devant lui et fera le déplacement de Genève.
Michael Rentsch, comment jugez-vous la situation de l’aviation d’affaires?
La branche a crû jusqu’en 2008, puis fortement souffert de la crise mondiale. Mais, de manière générale, les indicateurs penchent maintenant pour une tendance durable à la reprise. Nous observons une croissance intéressante pour les avions du segment supérieur, actifs sur les longues et très longues distances. Des producteurs comme Bombardier,Dassault, Embraer et Gulfstream (par ordre alphabétique) sont bien positionnés dans ce segment. Cette croissance est clairement visible dans les pays émergents, comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Pour les plus petits modèles, nous voyons plutôt une stagnation.
Même en étant un peu à part, la branche est donc tout de même liée à l’économie globale?
Oui, davantage que les cours de change, l’évolution de l’économie globale est indiscutablement un des facteurs déterminants, avec la rentabilité des entreprises. Ce sont les deux poumons de la branche. L’économie américaine joue ici un rôle fondamental.
Pourquoi?
Parce que c’est, de loin, le plus gros marché de la branche. Sur les
Quels sont les autres marchés importants?
Par rapport au nombre d’avions en activité, l’Europe arrive en seconde position, avec un potentiel en Europe de l’Est. Mais, actuellement, les demandes les plus fortes s’observent dans les pays émergents, Russie, Inde et Chine, ainsi qu’au Mexique et au Brésil. Dans ces pays, la distance joue un rôle primordial. Si vous êtes entrepreneur ou homme d’affaires et que vous devez vous déplacer rapidement à l’autre bout du pays, c’est la solution la plus compétitive.
Malgré l’aspect environnemental?
C’est une pression et une préoccupation permanente pour les fabricants. Vous savez, l’économie dans son ensemble est obligée d’intégrer les aspects environnementaux.
Comment expliquer l’attractivité de Genève pour l’aviation privée?
C’est un succès logique. De manière générale, les gros hubs sont moins intéressants pour les compagnies privées. Trop chers, trop compliqués. Et, réciproquement, pour un aéroport comme Zurich, les compagnies privées ne sont pas si intéressantes. Genève, en revanche, réunit les conditions idéales. Pas trop grand tout en étant au cœur d’une région économiquement forte, avec la présence des organisations internationales, facile d’accès et simple à utiliser pour un privé.
Le financement de jets privés est-il une activité intéressante pour le Credit Suisse?
Nous appartenons à la division private banking mais ne donnons pas de chiffres en détail. On peut cependant parler d’une intéressante activité de niche dans un secteur où le prix d’un avion haut de gamme dépasse 50 millions de francs. A l’exception des Etats-Unis, où les banques américaines occupent le terrain, nous sommes leader sur ce marché, avec un team de 20 personnes, dont quatre à Lausanne et deux en Asie. Le financement minimal est de 10 millions. Depuis la création de la division, en 1998, nous avons financé près de 400 transactions. Je pense en outre que l’on a tendance à sous-estimer la valeur ajoutée de la branche. Beaucoup d’entreprises vivent de l’aviation privée, notamment celles qui équipent les avions et réalisent les intérieurs.
Si le Crédit Suisse et ses cousins cousines se précipitent sur ce type de marché ce n'est par philanthropie qu'ils s'engagent sur ce terrain. le jet privé est le meilleur devisoduc pour faire le plein des coffres à numéro. La loi Suisse les protègent des exigences des douanes et austres services fiscaux des pays pillés par ceux qui y rapportent les valises de billets
Cela vaut le coup de miser 1 pour encaisser 1000.