Les victimes des facistes de l'OAS enfin honorées

Quand vous entrez au Père Lachaise par la rue des Rondeaux (l'entrée des rassemblements commémoratifs, celui aussi qui mène au crématorium), vous prenez à gauche, direction du mur des Fédérés.

Juste avant l'allée plantée des arbres du temps des cerises, en haut de la côte, sur votre droite vous y trouverez la stèle. 

La stèle porte l’inscription suivante :

« 1961-1962. En hommage à toutes les victimes de l’OAS en Algérie et en France. Civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires, défenseurs des institutions et des valeurs de la République »

Il y avait du monde. Un beau rassemblement de mémoire et de luttes contre les négationistes et révisionistes des crimes du colonialisme.

Symbole du moment et du régime un dispositif de sécurité avait du être mis en place pour palier à toute provocation des factieux et de ceux qui refusent de voir la réalité et d'entendre la réalité : l'OAS a été un ramassi de criminels qui se sont levés contre la République et les peuples qui voulaient en finir avec le colonialisme.

Ce n'est pas un hasard si ses nostalgiques se recrutent parmi le "fn" et la droite populiste (et non aire).

Notons et c'est suffisament rare pour être pointé que le discours du maire de Paris (la droite qui avait voté pour l'érection de la stèle était d'une extrême discrétion dans ce lieu qui n'est pas son terrain habituel) à été d'une grande clarté. La Canaille n'a que peu de chose à dire sur son contenu et sa dénonciation des guerres coloniales (ce qui pour un dirigeant du PS est une performance).

A défaut de disposer à ce jour du texte de la déclaration de B Delanoé, voici la vidéo de la cérémonie :