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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Japon : face aux chacals qui se nourrissent du drame de l'instant, prévoir l'avenir.

Publié le 15 Mars 2011 par canaille le rouge in Coup de gueule

http://s2.lemde.fr/image/2011/03/15/680x340/1493544_3_cdc3_des-pompiers-a-la-recherche-de-survivants-pres.jpg

 

Il semble évident que nous dirigeons vers un désastre majeur de l'histoire de l'humanité. Il va y avoir un avant et un après mars 2011.

Nous ne savons pas ce que sera cet après.

Mais rien que pour ceux qui vont devoir trainer comme un boulet la chaine des réactions physiques, écologiques, économiques et politiques, les drames humains Il serait irrésponsable de se comporter comme vient de le faire Fa# cocoricotant sur le tas de fumier du capital pour chanter qu'il est porteur sain d'une contamination systémique. 

La question est bien là :fatalité ou causes systémiques.

Dit autrement il faudra un jour poser la question de sortir ou non du nuécléaire mais ce que nous disent presses et télés japonaises poussent à l'urgence : sortir du capital.

Les libéralités du libéralisme avec la sécurité attentent au droit à vivre des populations. De techernobyl à  Three Miles Island et tous les autres incidents majeurs ou mineurs l'économie sur les conditions de sécurité et les granties de ceux qui sont au premier rang des causses et cete semaine ne déroge pas : conditions d'implantation, technonologies, nature du combustible ect.

Et si les causes systémiques sont établies, sortir du systèmes est-il suffisant ou bien la somme des dégats étant telle qu'une refondation de l'organisation sociale est à imposer comme une condition de survie à ceux qui nous ont conduit là ?

Version 2011 de l'émancipation des exploités fera l'émacipation de la terre entière.

Loin de la réalité ? où se recrutent les victimes où se terrent les épargnés ?

L'indécence des compagnies aériennes dans la recherche du chiffre d'affaire par la sélection par l'argent des exfiltrables du piège nucléaire se  suffit sans en rajouter.

Amblématique d'une faillite systémique.

Si ce qui suit ne fait pas le tour de la question (et ses auteurs ne le prétendent pas), c'est certainement dans le moment un des écrits les plus pertinents pour rompre tant avec les fatalités entretenues par le dogmes des gestions par le marché que pour sa volonté de montrer qu'il y a pour l'humanité d'autres pistes à éxplorer que les solutions concoctées dans le secret des lobbies et des critères de rentabilités.

Le débat sur le nucléaire civil doit être reposé.

Sa pertinence examinée sans complésence si peur irraisonnée.

Mais surtout doivent être éliminée d'entrée tout ce que la recherche de la rentabilité par la prise de risque insupportable peut avoir de conséquence.

La encore il s'agit d'oposer la souveraineté populaire inaliénable à la domination sans partage des critères du marché. 

 

 

 

Communiqué de l’Arc Républicain de Progrès

Energie nucléaire : Pour un référendum sur la nationalisation d’EDF.

A la suite du séisme qui a frappé le Japon, au moins trois réacteurs nucléaires sont l’objet de très graves incidents dans ce pays.

Ces réacteurs sont de conception états-unienne ancienne. Ils ont plus de 40 ans, pas de bâtiment réacteur en protection renforcée (toit plat et non en coupole demi sphérique), pas de circuit intermédiaire pour l’évacuation de la chaleur (fabrication de la vapeur-réacteur dit à eau bouillante- dans la cuve du réacteur lui- même et non par des générateurs de vapeur extérieurs), etc. La compagnie qui exploite ces réacteurs, TEPCO, est une société dont 97% du capital est privé, dont les actionnaires sont japonais ou étrangers, des particuliers ou des institutions financières. Cette compagnie a déjà défrayé la chronique les dernières années.

Cette grave situation confirme notre vision du nucléaire civil pour notre pays, selon laquelle l’énergie nucléaire est une entreprise trop sérieuse pour être laissée aux mains des capitalistes et à leur logique de profit maximum immédiat ou de concurrence libre et non faussée. Il y a donc une urgence nucléaire en France : Abolir la loi NOME et la concurrence pour la production et la distribution d’énergie, rétablir le contrôle de la société, en l’occurrence de l’Etat, sur cette ressource, réaliser le retrait de l’actionnariat privé qui impose la productivité maximale.

Car c’est seulement ainsi que l’on peut redonner toutes les ressources à EDF devant redevenir publique, et non à des actionnaires et des firmes privées (ex : Direct Energie, Poweo, Suez) qui exigent la vente à bas prix, au détriment d’EDF, du courant dans les centrales, dont le gouvernement vient d’autoriser la prolongation de la durée de vie de 40 ans à 60 ans. Les bénéfices de cette autorisation doivent être gardés par EDF, pour payer les investissements de sécurité concernant lignes, barrages et les centrales, ainsi que la recherche et les études. Les lois et traités criminels, absurdes, imposant l’"ouverture à la concurrence" doivent être dénoncés, en particulier pour des raisons de sécurité nationale mais aussi, internationale.

En effet, le coût de l’électricité nucléaire est essentiellement celui de la sécurité. Or la mise en concurrence ne profite qu’aux investisseurs, et aux très gros consommateurs industriels, seuls à même de faire jouer la concurrence. Les salariés sont soumis aux pressions et au harcèlement, les consommateurs victimes des ententes et monopoles de fait (sur un territoire). Cette plus - value exigée par les investisseurs se fait donc au détriment de la sécurité.

Remarquons que tous les partis, en particulier les écologistes, ont accepté le traité de Maastricht, qui met en place cette concurrence. Ces derniers s’en font même les héros, au nom de l’Europe et de leur lutte contre les lobbys, surtout s’ils défendent les intérêts de l’Etat français.

Enfin cette mise en concurrence se fait par la destruction des savoir-faire et de la souveraineté sur les composants et les systèmes : par exemple, la fabrication des générateurs de vapeur de nos centrales est désormais confiée aux chantiers navals japonais de Kobé, suite à ces appels d’offre internationaux imposés par Bruxelles, amenant ainsi la désindustrialisation et la mise en danger de la population.

La politique énergétique de la France et sa sécurité impliquent manifestement le rétablissement de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale ainsi que la nationalisation démocratique de ce secteur stratégique. Cette ré-appropriation publique d’EdF devrait selon nous, bénéficier d’une gestion tripartite, Etat- salariés -usagers.

Le peuple de France qui est en état de légitime défense d’être exposé à des risques majeurs, suite à des décisions prises par des instances européennes illégitimes où la logique financière prime sur la sécurité des populations, devra imposer sa consultation directe par référendum, aux représentants de l’oligarchie financière mondialisée au pouvoir dans notre pays. Cette consultation pourrait être éventuellement, un référendum d’initiative populaire posant la question au peuple - nation du rétablissement définitif du secteur public de l’énergie.

Paris, le 14 mars 2011

http://citoyennedumonde.hautetfort.com/images/humour_001-small.jpg

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