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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

SNCF, suite de l'affiche rouge de la honte

Publié le 25 Février 2010 par canaille le rouge in Coup de gueule

Suite du précédent (cliquez sur ce lien :  Du nauséeux à la SNCF, à prendre avec des pincettes mais ne pas détourner le regard)



http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_height/files/affiche_roumains_sncf_def.jpgL
a SNCF s'excuse
(c'est le moins qu'on puisse attendre d'elle. Mais comme pour le TGV du Mans la "repentance" manque de dynamisme, elle aurait pu mettre une affiche par exemple, la démonstration est faites que des fois ils savent en apposer.):


« Une enquête interne est en cours »

Contacté, le service de communication de la SNCF en Midi-Pyrénées reconnaît que

" cette note a bien existé » :

 Elle a été affichée dans certains TER de la région.

C'est un agent SNCF qui a eu une expression malheureuse.

Début février, des agents SNCF nous ont alertés.

Les affichettes ont immédiatement été retirées".

La direction régionale de la SNCF en Midi-Pyrénées regrette ce geste malheureux et ne cautionnepas du tout cette affichette. Ca n'aurait pas dû arriver.

Une enquête est en cours en interne, pourdéterminer comment cela a pu se produire. »

Selon la SNCF, aucun passager ne s'est plaint de la note, qui serait restée affichée plus d'unesemaine.

Le PC National Sûreté de la SNCF, que la note demande de prévenir, n'a pas connaissance de signalements de " faits deroumains (sic) " effectués à partir de l'affichette.


La CGT Cheminots de Toulouse précise que ce sont des contrôleurs qui, trouvant la note dans leurs casiers, s'en sont plaints auprès de la direction de l'établissement.


Note de la Canaille :

Cela ne répond pas à la question du lieu d'impression,
de la signature du bon à tirer,
de la ventilation dans les services
et de l'organisation pratique de l'apposition dans les murs et dans les trains.

Dit autrement quelle remise en cause du circuit qui a fait que "le geste malheureux" ait pu tranquillement suivre son petit bonhomme de chemin sans aucune intervention de la hiérarchie de la SNCF.

Heureusement que  des controleurs étaient vigilant.

Cela dit une fois de plus, l'éclatement de l'entreprise par centres d'activités autonomes sans boucle de récupération possibles, les dominantes idéologiques qui organisent ces disfonctionement produisent des faits de ce type.

Ici c'est cette affiche, là un arrêt qui n'est pas communiqué à un conducteur, ailleurs des rames non chauffées par 10°C ou encore des correspondance plus assurée entre Trains de grandes lignes et TER.
C'est ce type d'organisation façon libéralisation "thatcherienne"  britannique qui planifie les conditions d'arrivées d'incidents et même d'accidents.

Rappelons-nous la pétition de 1994-1995 :

"la SNCF appartient à la nation"
Rendons-lui sa SNCF intégrée et réunifiée
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