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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Telex. Valls est tellement pris avec les usines qu'il ne peut tout voir

Publié le 23 Février 2013 par canaille le rouge in Coup de gueule

http://www.letelegramme.com/complements/2013/02/23/2015961_leclerc1.jpg

ni la tempête, ni des jeunes de la ZUP, non que les caciques à tracteurs toujours les mêmes qui eux sont tolérés par les pouvoirs 

 

Silence médiatique du ministre de l'interieur devant les dégradations et actes de violence commis par des agriculteurs certes énervés mais qui par leur soutien permanent aux politiques européennes sont des acteurs historiques, conscients et consentants au sein de la FNSEA et des FDSEA de la casse de leur revenu et de l'asphyxie des exploitations.

 

Les mêmes (toujours dans le même coin où sont traqués les inspecteurs du travail, là où on construits des hangards sans permis etc.) qui ont marchandisé leur coopérative, qui votent entre droite et Ps depuis des générations, qui hurlent quand les services publics luttent pour leur avenir et qui servent de dépot de colis ou d'agence postale, quand, même coin, ils ne mettent pas le feux aux installations ferroviaires, se font des compléments de revenus en faisant le transport scolaire sont tranquilles.

 

Imaginez une minute si les ouvriers de chez Doux avait été ravager un leclerc ou un super U, si les métalos de Lorient ou les ouvriers de l'arsenal avaient été déverser des boulons devant chez Le Drian, les tonfas et lacrymos n'aurait pas tardé et Valls l'a annoncé, ils auraient mouliné. 


Des ouvriers en grève dans leurs usines sont des casseurs. Des paysans qui se balladent avec des tracteurs et des bennes sont des citoyens irrités. C'est vrai qu'on les retrouves dans les CA du Crédit Aggricol, mutuels ou autres à la CCI pour certains et aux pinces fesses du sous prefets pour les voeux ou le comice agricole.

 

Valls se tait et le président qui n'a plus une minute pour se rendre dans une zone industrielle depuis 6 mois va passer une journée au salon de l'agriculture .


Quand les choix de classe rencontre la tolérence des choix de casse

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