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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Un discours "syndical" qui restera dans les annales.

Publié le 3 Novembre 2011 par canaille le rouge in Coup de gueule

http://www.nicematin.com/media_nicematin/imagecache/article-taille-normale-nm/afp/2011-11/2011-11-02/photo_1320225346950-1-0.jpg

Cela a une autre tenue que le discours tenu par la CES.

 

Plutôt que de commenter  et ensuite de dire que le comentateur est de parti pris, mieux vaux donner le texte de ce qui est la démonstration implacable de la nocivité des orientation confirmées à Nice et portées par les principes fondateurs de la CES.

Dire merci à Merkel et à l'UE rendre les "autres" responsable de nos maux, ne jamais pointer (sans même aller jusqu'à la stigmatisation) du capital -nous sommes en novembre, les soirées sont fraiches et fallait qu'elle mange la dame- reconnaissez que ce discour ressemble plus à celui de la CGC dans un CE légitimant un plan social qui sauve les cadres qui vont le mettre en oeuvre qu'à un appel à résister et à combattre patronat actionnaires et diktat des marchés financier.


http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/40/0/3075/2298/344/257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/Nice_G20_2.JPG

 

Discours prononcé par Bernadette Ségol,

Secrétaire générale de la CES,

lors de la réunion avec le Président Sarkozy

dans le cadre du G20, le 2 novembre 2011.

 

« Monsieur le Président,

Nous espérons que l’Europe pèsera de tout son poids dans le G20. La synchronisation des politiques d’austérité n’est cependant pas un bon exemple à donner au monde.

Je suis en contact permanent avec les syndicats grecs ; ils me demandent de répéter que le régime imposé à la Grèce a mené à la récession et au chaos. Il faut en tirer les leçons. Il y a un prix à payer pour un programme tel que celui imposé à la Grèce. Si le gouvernement grec appelle à un referendum, nous respectons bien sûr, sa décision. Tout cela nous conforte dans l’idée qu’il faut une autre politique qui relance la croissance et l’emploi. Nous avons demandé un nouveau plan Marshall s’appuyant sur une solidarité économique au sein de l’UE, avec, par exemple l’émission d’euro-obligations.

Malheureusement les spéculateurs de tout bord encouragent l’instabilité et en retirent des masses d’argent. Ils défient la démocratie et éludent l’impôt.

En même temps les inégalités de revenus augmentent. Les salaires des travailleurs européens sont à la baisse. Les salaires sont le moteur de l’économie. Ce moteur cale.

Si les Traités devaient être revus, la CES inclinerait, comme elle l’a toujours fait, en faveur de l’Europe et contre un retour au nombrilisme national. Mais notre soutien ne peut être considéré comme inconditionnel. L’Europe que nous voulons est faite de solidarité et de progrès social.

Nous sommes opposés au protectionnisme. Nous ne voulons pas d’une répétition des années 1930. Nous nous inquiétons d’en être aujourd’hui réduits à quémander. Si les perspectives avancées par le dernier sommet sont mises en place la Chine pourrait être un partenaire pour apporter des fonds supplémentaires. Mais, en matière monétaire comme commerciale, un vrai dialogue ne peut pas se construire sur de fausses bases : le G20 doit demander que les autorités chinoises – comme d’ailleurs celles d’autres pays - appliquent des normes de travail décentes pour pouvoir prétendre au statut d’économie de marché ; Les autorités chinoises doivent également accepter de mettre en question le problème que leur politique monétaire pose à l’équilibre des échanges.

Le communiqué du Conseil européen du 20 octobre annonce que « la dimension sociale de la mondialisation doit être renforcée ». C’est bien. Nous souhaiterions entendre des propositions plus concrètes et être consultés à ce sujet.

Nous devons aussi penser à nous-mêmes. La CES est extrêmement inquiète des attaques contre les droits syndicaux en Europe, menées par la Troïka dans les pays en difficulté comme la Grèce et l’Italie, mais aussi par des gouvernements opportunistes en dehors de la zone euro, comme en Hongrie, en République tchèque et en Slovaquie, qui détruisent les droits syndicaux, mettent à mal les structures de négociations collectives et tournent en ridicule le dialogue social. Ce n’est pas au G20 de débattre de nos problèmes internes. Nous laverons notre linge sale en famille mais il est clair que nous ne renoncerons pas.

Je conclus sur deux notes positives.

Nous représentons toujours le plus grand marché au monde. Nombreux sont ceux qui veulent investir ici et profiter de notre marché. Pour progresser il faut investir dans formation et renforcer les efforts en matière de recherche et développement. Nous saluons le fait que la Commission a inscrit la taxe sur les transactions financières à l’agenda européen, sans attendre une improbable harmonie internationale.

Et nous vous sommes reconnaissants pour votre soutien et celui de la Chancelière Merkel. Il y a bien entendu des questions spécifiques à résoudre, notamment les taux différenciés avancés pour les transactions « ordinaires » par rapport à ceux des produits dérivés et celle l’utilisation des revenus. Nous y reviendrons. Dans le cadre du G20, nous vous demandons instamment d’insister sur cette question. Et je pense pouvoir dire que tous les collègues autour de cette table seront avec vous à ce sujet. »

 

Fermez le ban.

 

http://images.midilibre.fr/images/2011/11/01/les-rues-de-cannes-securisees-par-les-militaires_326322_510x255.jpg

comment prétendre représenter le monde du travail quand on accepte d'y aller dans ces conditions là ?

 

 Un discour fabuleux : "Monsieur fa#, nous n'arrivons pas à convaincre nos collègues qui sont de l'autre côtés de vos forces de l'ordre que votre politique est bonne pour ceux qui la subisse mais nous vous faisons confiance pour la continuer. Pour autant, il faudrait peut-être arrondir un peu les angles pour que cela passe mieux.

Les mots "solidarités internationale",  revendication, condamnation des surexploitations inconnues au bataillon. Dire à Sarko que le tour de table est d'accord avec celui qui les reçoit en dit long sur l'engagement revendicatif de ce tour de table.

L'Iran est célèbre pour ses Tapis, le syndicalisme à la sauce bruxelloises (et ses succursales délocalisée) lancent l'industrie de la carpette. 

Seul le refus d'une trivialité de mauvais goûts conduit La canaile à ne pas aller plus loin que de considérer la CES come un tube de vaseline.

Au fait toujours pas de réponse pour savoir quel est son syndicat de base ...et même si elle est syndiquées. 

 


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