
"Alain Roux, historien, ancien professeur à Langues O., évoquera le destin de Mao, dirigeant totalitaire, responsable de la souffrance de ses compatriotes et chef d’état capable d’insuffler une dynamique et une fierté nouvelles à un peuple multiple à peine sorti du Moyen-Âge au début du XXe siècle."
La canaille n'ayant frayé ni avec Frèche ni avec Kessler se trouve relativement à l'aise pour ne pas partager ce qu'on a appelé le maoïsme et ses pratiques aux antipodes des valeurs du communisme (qui pour cela ont ravi Frèche et Kessler). Pour autant faire l'impasse sur le rejet de l'invasion japonaise, la longue marche, la répression par le Kuomintang, la révolution de 47, la fin de la famine endémique, le déni de représentation internationale organisé par les USA, et ne ramener toute l'histoire du PCC qu'à la révolution culturelle qui enthousiasma nombre des dirigeants actuels de la droite et de la social démocratie, c'est à couper le souffle.
Qu'en pense les historiens marxiens ? Et le département Inter du PCF s'il y en a encore un ?
Ce serait bien qu'Alain Roux donne son avis sur la rédaction de l'invitation, d'autant que sauf nouveauté de dernière période, ses analyses très intéressantes, pour critiques qu'elles soient, n'avaient jamais jusqu à présent dérapé dans l'outrance.