Nice matin, Tapie volant, tapis Hersant, drôle de salade niçoise.

Estrosi* est inquiet.

Avec ce conflit il voit un des outils traditionnels de la droite niçoise fragilisé à la veille des municipales.

Entre l'arracheur de dents financières et industrielles, et le flibustier de la loi sur la presse, les joueurs de bonneteau du fisc se la jouent larrons en foire pour se défausser sur les ouvriers du livre et encaisser un max.

La CGT du livre ne laisse pas faire :

"Nous attendons de l'Etat qu'il pousse nos deux actionnaires", Philippe Hersant et l'homme d'affaires Bernard Tapie, "à respecter les engagements qu'ils ont pris devant le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) voilà un an d'assurer la trésorerie du groupe" à déclaré le délégué CGT (majoritaire à Nice matin), précisant :

"les salariés ne supportent pas qu'après un mois et demi de négociations, on vienne encore faire de la surenchère" en exigeant notamment"encore plus de licenciements que ce qui avait été discuté".

L'état qui en son temps avait laissé faire Tapie a les moyens légaux de remettre de l'ordre dans la délinquance patronale. Les ouvriers du livre attendent des actes

Alors qu'au milieu de la négociation la partie patronale porte de 133 à 160 le nombre de licenciements,  Dominique Bernard,le PDG du groupe,  a adressé un courriel aux employés du groupe disant que les mouvements de grève des deux derniers jours,"totalement irresponsables".

La langue de bois patronale est décidément du bois dont on fait les pipeaux.

Avec les attaques contre la SNCM par l'UE et la lutte des Fralib qui ne faiblie pas voila de quoi mutualiser des colères sociales.

La méditéranée serait si belle sans ses patrons ripoux et ses milliardaires. Un nouveau conflit à suivre.

Au fait, pour revenir au motoritaire maire de Nice, soit il est mal tombé de son engin, ou est tombé en vol de son Tapie Hersant et s'est fait un pet au casque, peut-être a-t-il rencontré la Vierge ; soit  il a fumé des herbes avant d'entrer en scéance,  mais voici un extrait de sa dernière déclaration au conseil municipal... reprise par...Nice matin.

M. Estrosi s'est également prononcé en faveur d'une augmentation de la fiscalisation des "grands groupes multinationaux", "surtout lorsqu'ils reversent des dividendes à des actionnaires à l'extérieur de nos frontières, lorsqu'ils refusent de créer des emplois supplémentaires en France en échange des dividendes qui sont les leurs, pour soulager en contrepartie les PME françaises".

Aller, encore un effort et va il monter un soviet pour envoyer promener les anglais. Sûr qu'il le réunira au Négresco.

Canaille le Rouge parie que le Medef local a lancé une pétition pour demander à Copé de le ramener à la raison.