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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

A la marge, mais quand même, touche au fond.

Publié le 30 Décembre 2013 par Canaille Lerouge in Constitution, République, Démocratie, loi républicaine, antifascisme

Canaille le Rouge en connait qui vont dire qu'il cherche toujours la petite bête.

Pourtant ce titre d'un édito de l'Huma n'est pas banal :

A la marge, mais quand même, touche au fond.

Par définition, les gens qui écrivent dans un journal sont, parce que journalistes, titulaires d'un niveau d'étude qui doit mettre le titre à l'abris de ce genre de faux pas.

 

Quand on est menacé c'est que s'exerce une violence (menace) injustifiée.

 

Sinon on est soit sous le coup d'une mesure juridique, soit éventuellement on encoure une sanction.

 

menacé d'interdiction, cela sonne comme mesure arbitraire, comme riposte à une violation de au couvre feu. Un peu comme l'Humanité dans les années 50 quand il combattait les guerres coloniales et le racisme sauf que la ce sont les racistes qui seraient menacés.

 

"Menacé d'interdiction".

 

Si on avait en son temps menacé d'interdiction et fait suivre d'effet les écrits d'un certain Hitler, certainement qu'Anne Franck serait peut-être aujourd'hui entourée de ses petits enfants, qu'Oradour serait une paisible bourgade limousine, Buchenwwald un simple faubourg de Weimar. La canaille aurait peut-être connu la partie anéantie de sa famille disparu du côté d'Auschwitz et qu'il n'y aurait pas eu besoin de fondre et graver la cloche du Mont Valérien.

 

"Dieudonné est menacé" au même titre que Quimperlé par les crues du Dourdu ou de la Laïta, ou encore une vallée alpine par une avalanche. "le pire peut venir", la menace existe.

 

Est-ce de la paresse intellectuelle, les effets d'une culture (agricole) hors sol qui coupe les racines d'une culture (historique et politique) au point de faire du délinquant une victime potentielle ?

 

Pourtant, le sieur Crépel, signataire du papier, n'est pas politiquement un perdreau de l'année. Il est quand même " responsable de la rubrique politique de l'Humanité", pas liftier au Figaro.

 

C'est donc bien que soit le titre navigue au fil de l'eau et des orientations de l'actionnaire, soit la rédaction ne sait plus où elle habite, soit que quitte à faire de la copie elle est permutable avec celle de "Paris Turf" (même le Parisien pourtant renommé dans le genre n'a pas été jusque là).

 

C'est pour avoir assumé jusqu'au bout leur responsabilité de journalistes communistes, parfois jusqu'au peloton d'exécution, la guillotine ou la déportation  qu'une chaine magnifique de femmes et d'hommes ont fait vivre le titre dans le combat contre les idées qui valent à Dieudoné ces "menaces d'interdiction".

 

Mais peut être monsieur Crépel déjà en difficulté pour appréhender le concept de journaliste ne sait pas ce que veut dire communiste.

 

Poussons le débat : interdire de battre les estrades à un fan d'Eichmann et de Goebbels relève-t-il de l'atteinte aux libertés ?  

 

En France en 2013 il est autorisé  de faire l'apologie des crimes Nazis mais il faut batailler des mois contre la justice pour qu'un(e) syndicaliste ne soit pas considéré(e) comme un(e) pédophile potentiel(le).

 

En France fin 2013, on peut poser dans des attitudes nazillonnes et mettre les clichés en ligne mais si tu défends tes revendications le sinistre de l'intérieur comme à Grenoble contre les pompiers envoie ses gardes mobiles et ses grenades comme il chartérise les Roms survivants des pratiques des inspirateurs de Dieudonné.

 

Ce qui pointe sous jascent à ce titre, c'est l'idée qu'en démocratie toutes les idées auraient droit de citée et pourrait être débattues et défendues. Quelles limites ?

 

"Stop monsieur Soral,  arretez vous monsieur Dieudonnée, madame le Pen vous avez certes pu ainsi gagner les élections mais vous devez cesser" .

Il se foute de notre gueule ? 

 

A-t-on déjà vu Pinochet rentrer dans sa caserne pour taper le rami avec Franco ?

 

A Madrid les héritiers du franquismes font regresser les droits des femmes comme ici le PS fait reculer les droits sociaux, à Athènes les ordures d'Aube dorée à partir d'une légitimation au nom d'une étrange conception de la démocratie préconisée par l'UE peuvent ratonner dans les rues en toute impunité, frapper une député communiste sur un plateau de Télé. Dans les pays baltes l'UE et donc les gouvernements des états membres et la majorités des parlementaires laissent faire les défilés d'ancien SS et criminalisent les partisans et maquisards qui les ont combattus, et ici, leur clone parce que les démocrates disent stop,seraient menacés d'interdiction ? 

 

Au risque de faire bondir les démocrates de la closerie des lilas, les maquisard du boulevard St Germain, les théoriciens du café de Flore, La Canaille souhaite que cesse les menaces ... et qu'on passe aux actes.

 

Oui il faut politiquement d'abord mais aussi en usant des moyens dont dispose la République pour se protéger agir avant qu'il ne soit trop tard et que nos théoriciens en terrasse nous regardent partir dans des camps avant qu'ils ...pour ceux qui auraient le courage d'enfin lever la tête... viennent nous y rejoindre.

 

Le ministère de la justice curieusement silencieux ces dernières semaine - c'est pourtant la tâche principale des "gardes des Sceaux" - doit prendre ses responsabilités en remettant celui de l'interieur dans sont rôle d'exécuteur des décisions prisent par la justice de la République en application des principes constitutionels, et pour cela appliquer les lois de la Républiques en toute sérenité et dans toute leur rigueur.

 

 

Pour rappel :

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