Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Enquête catastrophe de Bretigny, rapport d'étape...administratif

Publié le 9 Janvier 2014 par Canaille Lerouge in SNCF, sécurité, polémique, boussole, service public

là, il ne manque pas 1.29 m de rail (comme sur Toulouse Tarbes)et pas d'éclisse défectueuse (comme à Bretigny), les shunts de continuité électrique de signalisation sont bon. Donner aux cheminots les moyens de travailler et la sécurité sera à coup sur mieux assurée

là, il ne manque pas 1.29 m de rail (comme sur Toulouse Tarbes)et pas d'éclisse défectueuse (comme à Bretigny), les shunts de continuité électrique de signalisation sont bon. Donner aux cheminots les moyens de travailler et la sécurité sera à coup sur mieux assurée

Avant même d'en connaitre les détails techniques sous lesquels la médiatosphère va comme avalanche dans les Alpes tenter de nous ensevelir, une chose est certaine : les causes de fond sont incontournables : la diminution drastique des moyens d'entretient préventif, organisée par le désengagement de l'État avec la mise en place de RFF.

Cette mise en place fruit de la transposition de la directive européenne 91/440 à produit en France les mêmes conséquences mortelles qu'en Grande-Bretagne en Belgique en Espagne ou en Allemagne : différents opérateurs, méthodologies d'entretien antagoniques laissant des vides techniques et juridiques, réglementations désharmonisées et pertes de maitrise technologique par le recours à la sous-traitance pour "économiser" les personnels compétent mais travaillant sous statut.

Le rapport administratif va tenter de masquer ou au moins atténuer les responsabilités, de renvoyer sur les sous-traitants les conséquences des choix de gestion des donneurs d'ordre.

Mettra -il sous les projecteurs les responsabilités politiques ? Celles des ministres, députés, sénateurs, haut fonctionnaire pantouflards entre bureau des ministères et directions des boites industrielles de la branche. Tous ont tracé le cadre et impulsé la mise en œuvre de cette désorganisation criminelle? C'est la seule question qui reste en suspend.

Le reste est hélas connu. Il faudra qu'on ajoute alors au bilan la somme des victimes (suicide, burn out, mutilation au travail) des agents de terrain qui ont dramatiquement fait les frais de ces choix. 

 

Tous les responsables  rendront-ils des comptes ou vont-ils envoyer les gendarmes rechercher celui qui pourrait ne pas avoir suffisamment serré un boulon ?

Commenter cet article