PACS Medef Hollande,
c'est Berger
qui tient la chandelle
"La reprise du transporteur Mory Ducros par le fonds de retournement Arcole Industries a été validée par le tribunal de commerce de Pontoise, jeudi 6 février.
Le responsable de la fédération CFDT Transports, André Milan, a signé l'accord déjà ratifié par une majorité d'autres syndicats, levant de facto la clause suspensive posée par le repreneur. La personne habilitée à signer l'accord pour la CFDT de l'entreprise a refusé de signer et a quitté la salle d'audience."
En ces quelques lignes, tout est dit et démontre de quoi la signature de l'ANI en 2013 a posé le cadre. C'est pour le moins une façon "exotique" de mener tambour battant la trahison des salariés par des syndicats complaisances, comme les pavillons du même nom.
Des dirigeants de la CFDT Transport historiquement liés à tous les abandons de garanties satatutaires et sociales à A Martin qui laisse derrière lui les ruines d'arcelor pour se refaire une situation dans les cantines du PS, après chérèques père et fils la continuité s'afirme.
La CFDT locale avait indiqué qu'elle ne comptait pas signer l'accord collectif accompagnant le plan de reprise formulé par Arcole Industries, l'actuel propriétaire de Mory Ducros.
Or, Arcole avait fait de la signature de cet accord par une majorité de syndicats une clause suspensive à sa proposition et Montebourg avait dit qu'il devrait y avoir accord.
Donc Berger a lâcher ses chiens pour mordre au mollet le troupeau récalcitrant.
Les dépêches commençaient à s'accumuler et le ciel s'obscurcissait pour l'arc pamplemousse (ce si beau rose orangé) donc il n'y aura pas de quartier:
« la signature d'un tel accord est un préalable indispensable » ont clamé les reprenneurs, si pas de signature l'offre de reprise « deviendrait irrecevable »
« Il reste quelques heures à la CFDT pour confirmer l'engagement pris [de signerl'accord], faute de quoi il appartiendra au tribunal de commerce de se prononcersur une liquidation judiciaire qui entraînerait la suppression de 5 000 emplois »,
Une CFDT, premier syndicat du transporteur, avec 31,9 % des voix aux dernières élections professionnelles – sorte de bras articulés des choix patronnaux qui voit la main qui lui échappe, cela devant une CGT (30,9 %) et Force ouvrière (17,1 %) – qui avait trouvé un échapatoire en estimant qu'une signature formelle n'était pas nécessaire.
« La CFDT considère avoir pris ses responsabilités [...] et que l'ensemble des clauses suspensives sont levées », avait-elle, dans un communiqué publié vendredi 31 janvier.
Mais pour le législateur, il fallait les signatures.
Du coup, une première audience des juges consulaires, qui avait eu lieu le même jour, avait dû être reportée au bout d'une heure, une majorité de syndicats n'ayant pas signé l'accord. Cela devenait grave pour le gouvernement.
Et donc la direction de la CFDT pour sauver non pas 5000 emploi mais la face à Montebourg et vraissemblablement un ou deux permanents fédéraux est passé par dessus la démocratie syndicale et la démocratie ouvrière.
Plus rien n'étonera dans la branche stratégique des transports de la part de la CFDT. De l'appel d'E Maire, à Rennes, pour inviter les cheminots en grève à reprendre le travail en 1987, N. Notat en 95 qui refait la même, la CFDT transport qui est à la pointe pour la casse du SERNAM en compagnonage alors avec un certain Gayssot, cela devient de la routine ; triste routine de la trahison de classe consodérée comme une stratégie.
Montebourg Sapin et Cuviller ont du fêter çà.
La Canaille imagine :
"Arnaud, dit à michel de venir avec les glaçons, c'est l'heure du Berger"