La CGT répond
au superman
des agressions symboliques
Communiqué de Presse
On ne joue pas avec la sûreté !
Dans le cadre d’une interview accordée, dimanche 02 février, Guillaume PEPY a estimé que les arrêts de travail déclenchés spontanément par les cheminots à la suite d’une agression (exercice du droit de retrait) devraient avoir une durée symbolique (1h environ) au lieu de pénaliser les voyageurs pendant plusieurs heures.
La Fédération CGT des Cheminots dénonce vivement ces propos qui tendent à banaliser les phénomènes d’agression de cheminots sur leur lieu de travail. Personne ne peut s’autoriser à normaliser ces actes encore moins le président d’une grande entreprise publique nationale.
Le président de la SNCF explique, dans cette même interview, qu’il travaille avec les syndicats sur ces sujets de sûreté. Pour la CGT, une fois de plus, nous sommes face à la politique de l’enfumage initiée par la direction de la SNCF : on ne peut pas annoncer travailler avec les organisations syndicales sur des sujets aussi sensibles et parallèlement supprimer des milliers d’emplois tous les ans (2453 en 2014), particulièrement dans les gares et dans les trains.
La CGT a des propositions claires sur les questions d’humanisation des gares et des trains avec du personnel à statut en nombre suffisant. Ceci devant améliorer le confort, la sûreté des usagers comme les conditions de travail des cheminots.
Un comité national sûreté est prévu demain 04 février entre les organisations syndicales représentatives à la SNCF et la direction. Cela sera l’occasion pour la SNCF de répondre aux revendications légitimes des cheminots sur l’emploi, les conditions de travail et la sûreté des biens et des personnes dans les enceintes ferroviaires.