le procès des libertés
intenté par les liberticides
et instruit
par les zélateurs
de l'état de droite
Relaxe pour Alain Pojolat !
Canaille le Rouge reprend ci-après l'Article de Politis * dénonçant le procès en inquisition organisé par le maquignon de Matignon, instruit par les services de l'état sa police, de sa justice (?) et autres institutions qui se parent du doux nom "d'état de droit" montrant la réalité d'un l'Etat qui par nature roule à droite.
Ce procès c'est la version sarkocialiste de la loi anticasseur que le pouvement populaire avait fait abroger dans les années 80 et que les pouvoirs successifs n'ont eu de cesse de réintroduire par touche successive afin de disposer d'un arsenal pour traquer le contestataire, le démocrate, l'empêcheur d'exploiter, de réprimer, de coloniser en rond.
Se taire, faire le dos rond, tourner la tête, c'est se rendre complice de Valls et ses chaussettes à clous.
Sur une p@ge de cet été (http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2014/08/la-cgt-paris-exige-la-relaxe-d-alain-pojolat.html) La Canaille écrivait :
"pour La Canaille, Alain, c'est un camarade de lutte qui est sous le coup de ces mesures.
Lui avec ses approches, La Canaille avec les siennes, mais toujours côte à côte.
Nous avons été élus ensemble au même congrès à la CE de l'UD CGT de Paris.
Nous avons agi ensemble à pendant des années en particulier quand le débat de fond sur les orientations menaçaient d'explosion la plus importante UD de la CGT : rassembler, recoudre, reconstruire sur des bases de classe, quitte à tenir la dragée haute à des dirigeants par ailleurs pour certains fort respectables, mais méconnaissant la réalité revendicative parisienne d'alors.
Depuis notre première entrevue commune, musclée, avec les cogneurs de Debré intervenant violemment contre les premiers " sans-papiers " de St Bernard et jusqu'à ce jour, la somme des différences réelles n'est jamais parvenue à entamer l'action de classe partagée.
C'est aussi à un militant de la CGT que le pouvoir s'attaque avec ses options liberticides.
Le monde du travail doit dire stop et imposer au petit maquignon de Matignon de cesser ses gages de toute nature au Medef.
Sans rien retirer à ses engagements syndicaux, bien au contraire, l'engagement d'Alain contre le f-haine et tous les fascismes faisant l'autre pilier d'une action toujours commune, a précédé bien des déclarations officielles depuis médiatisées.
Nous avons pu ainsi ensemble vérifier que oui, les barricades n'ont que deux côtés, en étant toujours du même et vérifiant ensemble ou séparément que ceux qui en face les chargent et ou basculent de l'autre côté avec plus ou moins de souplesse se passent les responsabilités de l'un à l'autre sans trop de problèmes.
Au jour de ce procès inique Canaille le Rouge, qui n'a pas pu se libérer pour être cet après midi devant ce Relais"J" de la justice de classe, réaffirme son soutien à Alain et n'en retire pas une lettre ni un signe.
Membre du NPA, Alain Pojolat doit comparaître devant la justice le 22 octobre pour avoir appelé à maintenir deux manifestations pro-palestiniennes interdites.
C’était en juillet dernier : alors que les bombardements israéliens faisaient plusieurs centaines de morts sur la bande de Gaza, Alain Pojolat avait déposé à la préfecture, au nom de plusieurs organisations, deux demandes de manifestations en soutien au peuple palestinien. Ces deux manifestations, prévues pour les 19 et 26 juillet, avaient, par la suite, été interdites par le gouvernement au prétexte qu’elles comportaient des risques de « débordement ».
Pour les deux manifestations, les organisateurs avaient alors saisi en urgence le tribunal administratif pour contester l’interdiction, mais ce dernier avait rejeté leur recours. Alain Pojolat, porte-parole du NPA, s’était dit stupéfait par l’interdiction et avait, malgré cela, appelé à manifester. En fait, de l’avis de nombreux observateurs, c’est l’interdiction gouvernementale qui a enflammé le débat. Ainsi, le quartier Barbès, aux environs duquel s’était tenue la manifestation du 19 juillet, avait été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Quant à la manifestation du 26 juillet, elle s’était terminée par 70 interpellations tandis que 34 personnes étaient placées en garde en vue.
Il faut néanmoins signaler qu’entre ces deux manifestations interdites, une troisième, cette fois-ci autorisée, avait été organisée à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et s’était déroulée dans le calme. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait alors expliqué que le choix d’autoriser ou non une manifestation se ferait « au cas par cas ». Une décision largement critiquée, notamment par Omar Alsoumi, membre du Youth Palestinian Movement, qui avait estimé que « le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental, et crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non ».
Le 29 juillet, Alain Pojolat était mis en examen et de nombreuses organisations s’élevaient pour dénoncer cette inculpation. Le NPA en premier lieu avait appelé, dès le 30 juillet,« l’ensemble des forces démocratiques, associations, syndicats, partis et tous celles et ceux qui sont attachés à la liberté d’expression à réagir contre cette tentative d’intimidation ». Par ailleurs, une pétition, hébergée sur le site de pétition24.net, était lancée par l’écrivain Gérard Delteil. Intitulée « Nous exigeons la relaxe d’Alain Pojolat », elle a recueilli 2794 signatures. Alain Pojolat a également bénéficié du soutien de l’Union juive Française pour la paix, et d’Attac, qui avait rappelé le 6 août que « manifester est un droit constitutionnel (et que) l’interdiction de manifestation doit être exceptionnelle ».« Mettre en examen le dépositaire, concluait Attac, est démocratiquement inacceptable. »
Le procès d’Alain Pojolat débute mercredi 22 octobre au tribunal de grande instance de Paris. En France, participer à une manifestation interdite ne constitue pas un délit. En revanche, le fait de l’organiser peut être passible d’une peine de six mois de prison et de 7500 euros d’amende, or Alain Pojolat est celui qui a déposé les demandes de manifestations en son nom à la préfecture. Il est donc considéré comme le seul responsable. Le verdict sera-t-il aussi inique que le chef d’inculpation ?
*La journaliste de Politis oublie de signaler le soutien immédiat de l'Union Départementale des syndicats CGT de Paris, son UL son Syndicat où Alain est organisé , la déclaration de son Bureau et sa CE. Dommage d'avoir la plume sélective quand les urgences exigent rassemblement.