Ils ne manquent pas d'air

Des bottes de Juppé

aux pantoufles de Balladur :

"je vous ordonne de cesser"

Oyez ! oyez!

Nous, Edouard y Aréva el Philippe, sénéchal de France de Manu el Monarc disons à peuple vassal et clerc appariés :

Ayant oui ire et dépit de notre peuple en souffrance stipulons :

"L'augmentation du Smic sera de l'ordre de 1,8% "... en janvier 2019

Devant tant de solicditude envers son bon peuple nous, au nom de sa monarbliquissime suffisance Manu El Monarc ordonnons aux guildes chambres et confréries syndicales d'appeler à cesser toute agitation.

Et le Triboulet Griveau du Neurone ébréché, messager du château de préciser :

"Dans ce contexte il en a appelé à la mobilisation de chacun des membres du gouvernement. Mais il a également appelé au sens des responsabilités de toutes nos parties prenantes, et le président de la République a demandé aux forces politiques, aux forces syndicales, au patronat, de lancer un appel clair et explicite au calme et au respect du cadre républicain."

Ces forces syndicales que le pouvoir méprise,  où il a séléctionné  parmi elles son orange champion, sont maintenant appelées à éteindre le feu qu'il a allumé.

C'est quelque part se moquer du monde ; le vocabulaire oral le dira de façon bien plus triviale.

Cette volonté du factotum de CAC à Rentes  de court circuiter les "corps intermédiaires", comme il les nomme avec cette suffisance qui n'est pas étrangère à l'explosion de la colère, lui revient en pleine gueule.

C'est une leçon de l'histoire de notre pays :  le mépris est un redoutable boomerang pour celui qui sen sert. Aucun casque ne peut assurer protection. 

Comme le disait en 1987 Henri Krasuki : 

"que le flot mmonte ! que le flot monte !"

C'est ainsi que la question de la généralisation du mouvement peut être posée