Un poitrail de Maréchal
de l'armée nord coréenne :
Quel parcours!
Il commence comme une prise du palais d'Hivers, se poursuit comme valoche de VRP dans une malle poste avant d'aboutir comme porte flingue du Kéké de Partouche sis rue des Saussaies.
A voir comme il slalome entre les piquets roses et bleus, trouvant toujours la bonne porte, à coup sûr qu'il sera un fier remplaçant de Benalla sur les piste de La Mongie.
Didier Lallement avant d'être un nouveau ... est un ex. et accrochez-vous, c'est du dur. Des faubourgs de Managua au boulevard du Palais itinéraire d'un modèle d'opportuniste politique.
Ex animateur des étudiants socialistes du CERES, il participe à la délégation que, par solidarité avec le mouvement sandiniste, la tendance chevènementiste du PS envoie au Nicaragua révolutionnaire durant l'été 1984.
Il alterne durant toute sa carrière des postes à la préfectorale et dans les ministères.
En 1989, il est conseiller technique au cabinet du secrétaire d'État aux Collectivités locales, Jean-Michel Baylet2.
Il est notamment sous-préfet et directeur du cabinet du préfet de l’Essonne en 19903.
Puis il rejoint à nouveau le secrétaire d'État aux collectivités locales, comme chargé de mission puis directeur du cabinet de Jean-Pierre Sueur (1991-1993).
Il revient à la préfectorale, comme secrétaire général de la préfecture de la Marne (1993-1996).
Didier Lallement est ensuite conseiller technique auprès du délégué de la Datar et responsable du département action régionale et développement rural au ministère de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration de Jean-Claude Gaudin.
Puis il est appelé en 1997 comme conseiller technique au cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l'Intérieur, et est nommé directeur général des collectivités locales, à ce même ministère (1997-2000)4. Il propose au ministre de l'intérieur, le principe d'une accélération des regroupements intercommunaux qui se traduira par la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale du 12 juillet 1999.
Il retourne à la préfectorale et est préfet de l'Aisne (2000-2001).
Puis devient directeur de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice (2001-2004). À ce poste, il est à l'origine sous l'autorité du Garde des Sceaux de l'époque, Dominique Perben, de la création du bureau du renseignement pénitentiaire et des équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS).
À nouveau, il reprend le chemin de la préfectorale comme préfet de Saône-et-Loire (2004-2005).
Il est directeur du cabinet de Dominique Perben, ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer (2005-2007) et directeur général de l’Aviation civile au ministère des Transports (2007).
Secrétaire général du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) d’octobre 2007 à juillet 2010, Jean-Louis Borloo étant à la tête de ce ministère, il a mis en œuvre la nouvelle organisation administrative de l'administration centrale et des services déconcentrés du périmètre ministériel et coordonnait également l'action de l'ensemble des services de ce ministère. Ce passage par l'Ecologie forge ses convictions. « Je crois à la nécessité d’un sursaut environnemental des organisations », affirme-t-il10. Il était, en outre, haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) et commissaire aux transports et aux travaux publics et de bâtiment.
Il a été ensuite préfet de la région Basse-Normandie, préfet du Calvados, du 19 juillet 2010 au 29 juillet 201213, arbitrant notamment entre des implantations d'éoliennes et le classement au patrimoine mondial du Mont Saint-Michel.
De juillet 2012 à juin 2014, il est secrétaire général du ministère de l'Intérieur et haut fonctionnaire de défense de ce même ministère (Manuel Valls, ministre de l'Intérieur). Pendant cette période, il met notamment, en place, dans les zones de défense, les secrétariats généraux pour l'administration du ministère de l'intérieur (SGAMI) qui visent à mutualiser les fonctions « support » de la police et de la gendarmerie.
En 2014, il est conseiller-maître à la Cour des comptes et préside jusqu'en 2017, la troisième section de la deuxième chambre, compétente sur les sujets d'énergie, de commerce et d'artisanat. Il est par ailleurs commissaire du gouvernement auprès de la Fondation du musée Georges Clemenceau et membre du conseil d'administration de l'Institut français des relations internationales (IFRI).
Ben dit donc, si avec ça les poulets et les vaches ne sont pas bien gardés c'est à désespérer de l'ascenseur sélectif des déroulements de carrière de la préfectorale.