Rappeler l'histoire
pour les combats d'aujourd'hui
17 octobre 1961, des raisons de plus pour ne pas oublier et appeler à résister.
Entre le questionnaire édité par l'université de Cergy (une université svp!) cadrant scientifiquement la recherche du "radicalisé potentiel", la suspicion frappant les fonctionnaires et agents des services publics à partir d'un délit de faciès ou encore les propos inqualifiables d'un élu (responsabilité de ses électeurs) inventant des lois pour cadrer ses pratiques racistes, celle du ministre de l'éducation nationale qui ne condamne que du bout des lèvres, il est plus que jamais indispensable de rappeler comment la bête laissée libre gangrène la République.
Revenir sur le massacre du 17 octobre 1961, réalisé avec zèle et application par une police où les anciens auxiliaire de la Gestapo n'avaient pas été éliminé, police sous les ordres de Papon qui sera condamner pour sa participation au génocide des juif avant de cautionner et organiser le massacre des arabes.
Couvre feu imposé à une catégorie de population reconnaissable à sa peau, son parler, ses vêtements. Et massacre au sens propre du terme de cette catégorie de français d'alors, mais de seconde zone de citoyenneté déniée, relégués dans la zone pour leur habitat, matraqués à mort, jetés dans la seine qui charrie de cadavres vers les écluses.
Se souvenir comme Canaille le Rouge le rappelait ici même il y a quatre ans
Les responsables de cette terrible répression ne sont pas loin. Ils avaient alors inventé le terme de "ratonnades" qui les caractérisent.
Aujourd'hui, ils parlent de gris, toujours de "bougnoules" généralisés au très soft "migrants". Toujours ressurgissant pour tous les combats réactionnaires.
Avec leurs succésseurs ceints d'écharpes et portant drapeaux dans le défilé des rancis d'une inhumaine vertu qui (sans interdiction, eux) ils étaient dans le cortège homophobe intégriste qui s'étirait à Paris ce 16 octobre.
Ils sont avec leurs gros bras à la tête des rassemblements anti-réfugiés qui instille une haine vengeresse pour part sécrétée par la rancœur d'avoir perdu leur statut (et rentes) de colon en Afrique du nord.
On les retrouve tenanciers de ces chancres "identitaires" qui ouvrent avec l'assentiment des autorités qui refusent de les interdire.
Ils ressortent, tapis et enkystés qu'ils étaient, dans certains espaces policiers où à partir des crises et violences urbaines certains ne se privent pas d'ouvertement d'attiser les colères pour en faire de la haine chimiquement pure.
Leur origine, leurs mots , leur pratique, leur objectifs les caractérisent comme étant mères porteuses, géniteurs de cette procréation politiquement assistée dont le fruit de leur union accouchent des enfants perpétuant la bête immonde.
Qu'ajouter à ces propos de 2016 si ce n'est que la surenchère du parti de Touthenmacronaparte, petit marquis du Touquet ne fait qu'ajouter une couche de boue aux sédiments putrides qui s'entassent et gagnent en surface dans notre pays.
Que Nadine Berger, l'Aurore Morano du Parti Majoritaire, puisse dire approuver les propos de Ciotti le poisson pilote de l'alliance LR-RN (à quand l'officialisation de leur L2RN ?) montre combien les tentatives de renouer avec les saloperies héritage colonialiste, toujours s'adossant à des justificatifs religieux et de couleur de peau, de vêtements, stigmates ancrés d'un racisme violent, s'établissent comme danger un mortel à combattre le plus fermement possible.
Les mêmes qui commercent à coups de milliards avec les pourvoyeurs du fondamentalisme islamique, qui gardent des relations diplomatique avec Erdogan tuteur et auxiliaire de DAESH ne font que distiller leur poison à usage de politique intérieure.
Canaille Le Rouge concluait son message de 2016 ainsi :
En 1943, depuis sa prison berlinoise, avant d'être exécuté, Julius Fucik, communiste organisateur de la résistance tchèque s'était écrié:
"Homme, je vous aime, veillez".
2019, persiste et signe; avec encore plus d'intensité.