Après le putsch fasciste
et ses violences coutumières
de la part de ses auteurs.
Pour cadrer le propos, une donnée essentielle:
Quand Moralès a été porté au pouvoir par les urnes en 2004, 82% de la richesse de la Bolivie appartenait à la grande bourgeoisie et au capital international ; 18% au peuple.
Aujourd'hui au moment ou Moralès est réélu avec un score qui fait pâlir de jalousie tout les chefs d'état, 82% de la richesse est entre les mains du peuple qui de plus a retrouvé la maîtrise de sa terre, 18% sont toujours, intimement mêlés entre les mains de la grande bourgeoisie et du capital international.
La raison du putsch et son origine se résument à ces chiffre là.
De multiples dépêches nous apprennent que le peuple bolivien n'est pas décidé à se laisser faire et réagit.
Syndicats, associations, organisations démocratiques ont donné 48h00 aux putchistes pour quitter a capitale (ils sont pour le moins cléments - voire naïfs- au vu des pratiques de la réaction).
D'après plusieurs agences de presse des colonnes populaires marcheraient sur La Paz pour chasser la réaction, ses évangélistes et autres trumpistes oligarques etc., des affrontements se dérouleraient dans les rue de La Paz.
Devant les violences de la réaction , pillages, viols, femmes tondues, lieux publics et privées incendiés par les émules de Pinochet ou Bolsarano (qui apporte son soutien aux golpistes)de Trump qui a salué les putschistes, la colère populaire risque de ne pas se faire dans la dentelle et la sérénité. La guerre déclarée au peuple va faire que le peuple entre en guerre et fasse la guerre.
Parions que si les boliviens rendent coup pour coup et usent d'une fermeté équivalente à la violence qu'ils subissent, ceux qui ici hurlaient contre Evo Moralès (toujours démocratiquement élu et cela sans bavure),ceux qui dès le départ ont sali dans les média le président Bolivien pour justifier le coup de force en préparation, la cohorte de cette réaction française, vont hurler à la violence "des hordes sauvage", vomir toute leur haine contre le peuple, tout comme certains vont appeler à une modération que de tout temps ils n'ont jamais exigé des fascistes.
Si le mouvement populaire arrive à se libérer de ses exploiteurs et maintenant tortionnaire, et même si pour cela il répond par la violence à celle qu'il subit, ne comptez pas sur Canaille le Rouge pour s'en désolidariser.
Le barricade n'ayant toujours que deux cotés, Canaille le Rouge s'affiche au coté du peuple Bolivien, de son président chassé par les auteurs de ce 9e coup d'état depuis le début du 21e siècle fomenté par l'impérialisme, les USA et une bourgeoisie compradore qui par intérêt de classe a choisi le camp de l'étranger ; elle risque d'en payer le prix.
12 novembre 2019