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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

De la douceur du lien social au sein des entreprises et l'amour patronal pour ses salariés

Publié le 19 Mars 2020 par Canaille le Rouge in capitalisme, exploitation, lutte de classe, violences patronales, Coup de gueule, capital, histoire sociale, luttes

 

Connaissez vous SNF ? 

et surtout son patron

au style si délicat ? 

 

De la douceur du lien social au sein des entreprises et l'amour patronal pour ses salariés

La famille Pich est l'une des deux familles fondatrices du groupe SNF Floerger, leader mondial des polyacrylamides. 

Cette famille contrôle le leader mondial des floculants pour la dépollution des eaux (CA : 2,5 milliards). SNF détient 35 % de ce marché mondial, et croît de 15 % par an. 

le signataire du courrier, René PICH est né le 9 octobre 1940. outre un des deux fondateur Rene PICH est directeur général délégué de l'entreprise Snf sas qui a été créée en 2000. Le chiffre d'affaires de la société en 2018 s'élève à 750 433 864 €.  

René Pich, le responsable technique est un des deux fondateurs de SNF qui, nous dit la presse économique et les publications légales, est "forte d'une croissance solide, se dote annuellement de nouvelles lignes de production. En 1987, SNF acquiert un site industriel aux États-Unis et renforce ainsi sa position sur le marché américain, très demandeur en spécialités chimiques".

"Peu de temps après, le groupe remporte avec la société pétrolière chinoise Daqinq, un contrat pour la construction de la plus grande usine de polymères au monde.

Depuis, SNF Floerger compte une trentaine de filiales et poursuit son développement à l'international en poursuivant la construction d’usines à l’étranger

La famille Pich contrôle le leader mondial des floculants pour la dépollution des eaux, qui détient 35% du marché à l’échelle mondiale."

Le signataire fait partie  des premières fortunes de France, fortune construite sur l'exploitation en France ET la recherche des gisement de profits  comme un des pionniers de la mondialisation capitaliste.

L'entreprise n'est pas exactement une PME elle s'est payé le luxe de racheter la branche USA de Rhône Poulenc.

Voila la cour dans laquelle joue son patron fondateur signataire du courrier affiché. 

Il parait qu'il a fait polytechnique. En tout une chose est certaine c'est que ce rustre et le jour où ses salariés vont le courser pour lui demander de s'expliquer sur le fond et la forme de son courrier, il ne l'aura pas volé.

l'Usine en question est classé Sevéso. 

Voici ce qu'en dit France bleu :

Sur les 1 300 personnes que compte habituellement le site classé Seveso qui produit des floculants pour la dépollution pétrolière, un peu plus de 500 sont tenues de venir travailler.

"Cinquante personnes s'entassent dans les vestiaires qui se retrouvent torse nu à faire la queue pour prendre leur douche et les uns sur les autres (...)", précise ce délégué à la SNF, qui cite aussi "une salle d'une vingtaine de mètres carrés où se concentrent jusqu'à quatorze personnes pour des contrôles de réactions chimiques". "À quelques endroits, une femme de ménage intervient une à deux fois par jour mais ça ne sert strictement à rien, il y a facilement 200 personnes qui passent", assure Éric Vallas. Dans une entreprise de notre taille, c'est impossible de faire respecter des règles sanitaires. On est trop gros". 

La direction parle de son côté d'une "panique irrationnelle" et assure qu'il est déjà fait "plus que nécessaire", qu'il n'est "pas possible de faire plus" et "qu'on ne peut pas mettre les gens dans des bocaux".

Pour  poursuivre il faut savoir que ces ouvriers sont vraiment bien ingrats : ils ont osé cesser le travail. 

Honneur à eux 

En tout une chose est certaine c'est que ce rustre, le jour où ses salariés vont le courser pour lui demander de s'expliquer sur le fond et la forme de son courrier, ne l'aura pas volé.

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