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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Entretien du matériel

Qui fait quoi ? 

Braderie à la découpe de la SNCF
Braderie à la découpe de la SNCFBraderie à la découpe de la SNCF

C'est avec ce communiqué des cheminots de la région Occitanie. que nous apprenons la décision partagée de la SNCF d'externaliser hors SNCF une des fonctions clés du fonctionnement intégré du service public.

Persistance de la stratégie de Pepy, ne seront surpris des choix de Farandou que ceux qui alimentaient  de hottes usagées du Père Noel le feu de leurs illusions.

Mais et c'est sur ce point qu'il faut quand même porter un éclairage permettant de balayer le champ opératoire, la où il y a rupture, si d'autres régions avaient adopté cette position, ici, elle est prise avec le consentement de la Région Occitanie, une de celles restées à "gauche" et dont le vice-président de la commission transport est responsable régional du P"c"F (par ailleurs ex-dirigeant syndical d'une grande fédération CGT qui se bat pour le service public).

Illustration d'un exemple imparable de la trahison de classe.

Comment ne pas rappeler ici la démission avec éclat de Georges Valbon de la direction des Charbonnages de France quand le gouvernement Maurrois lui a demandé de casser le statut des mineurs et de fermer les mines encore en activité, le gouvernement  refusant toute recherche de solutions technologiques et environnementales (déjà) que Georges Valbon négociait avec les OS de mineurs ?

Pour se rafraichir la mémoire, ii faut rappeler que cette situation aurait été impossible avant le la loi (avec ses aspect logement positifs) mais aussi son volet transports qui a partir d'une conception de braderie des services publics calée sur la directive CE 91/440 a abandonné aux régions la responsabilité de l'exploitation du transport ferroviaire quotidien et de proximité( baptisé TER), acceptation par le N° 3 du PCF d'alors et ministre des transports d'organiser cette casse de l'unicité de la SNCF.

Comment ne pas rappeler ici la démission avec éclat de Georges Valbon de la direction des Charbonnages de France en novembre 1983 quand le gouvernement Maurrois lui a demandé de casser le statut des mineurs et de fermer les mines encore en activité, le gouvernement  refusant toute recherche de solutions technologiques et environnementales (déjà) que Georges Valbon négociait avec les OS de mineurs ?

Pour les transport régionnaux, à cette époque la fédération CGT des cheminots portait une proposition qui permettait à la fois aux exécutifs des régions d'avoir leur mot à dire dans l'organisation tant de l'activité que dans l'utilisation efficace des moyens et la répartition des lieux et charges de travail pour leur entretient.

Elle avait proposé l’instauration d’une commission des régions auprès du CA de la SNCF avec un représentant voir 2 pour siéger au CA ayant même statut et niveau de prérogative que la commission des marchés ou celle de la recherche, La SNCF assurant la cohérence de l'unicité de traitement et de la coordination technique et technologique, l'unicité de et la continuité de la tarification unique en tout point du territoire.

La fédération CGT des cheminots argumentant avec l'atout du transport SNCF comme système de production liée à rendement croissant faisant baisser les coûts de maintenance par l'augmentation des trafics liés à un programme de modernisation des infrastructures dont l'électrification. Cela dans la dynamique escompté de l'après 95 et la nouvelle majorité de 97.  Si elle a été entendue par les cheminots et nombres d'associations d'usagersde la validité de ces propositions, tentant de rassembler les autres OS, en face le front PS-PCF - d'inerte à opposé - a même permis par endroit à la droite de faire assaut de démagogie.

Celui qui écrit ces lignes dans les responsabilités politiques et syndicales qui étaient alors les siennes, les a débattu comme citoyen au sein du secteur Entreprise et la section éco du PCF qui les ont validés, Il les a présenté et défendu devant le bureau de l'association nationale des élus communistes et républicains , devant le groupe communiste au Sénat puis de l'Assemblée Nationale. Le ministre n'a rien voulu entendre, l'ANECR, les parlementaires, contre l'avis du secteur entreprise, celui de l’environnement et cadre de vie et de la section éco ont suivi lou ravi de la creche du BD St Germain.  Alors qu'il faut le noter, le groupe socialiste majoritaire, plus tétanisé par le poids de 95 était plus près d'admettre la pertinence de ces propositions.

Aujourd'hui les successeurs de Gayssot en Occitanie, passent l'entretient du parc matériel roulant TER au privé , avec les limites que cela comporte en matière de synergie avec les exigences de sécurité ferroviaire, la qualité statutaire des emplois*, constitutifs de cette sécurité et garantie pour les salariés.

Cela explique aussi pourquoi adossé à leurs différentes chapelles les caciques du P"c"F de 97-2002 ont maintenant le regard rivé sur 2022 tant ils redoutent que les cheminots et, espérons le, les usagers aillent leur demander des comptes.

Finalement avec le report des élections régionales, le vice président de la région Occitanie vient de se voir offrir le droit de passer un hivers de plus au chaud... sur le dos des cheminots.

*Si un cheminot d’un atelier du matériel estime qu’un travail n’est pas fait ou non conforme à l’usage réglementaire et refuse de signer le bon de sortie, pas de mise en ligne possible de la rame concernée.  Avec le droit commun du code du travail les salariés des entreprises privées ne disposent pas de ces prérogatives statutaires, ne connaissent pas et ne sont pas formés pour maitriser les synergie tevchnologiques qui construisent la sécurité et c’est la direction du sous traitant à partir de ses critères de production et rentabilité voire des pressions du donneurs d'ordre (région ou sncf) qui décide.

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