Ce que révèle l'émergence
de ces questions
qu'il ne devrait pas être nécessaires
de voir poser
Pris dans le maelstrom et l'enchevêtrement d'une foultitude de questions et interpellations, certaines portées par les calendriers sont des marqueurs indélébile de l'état de la société et de la profondeur de la crise qui la traverse.
Ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en met une sur la sellette qu'on n'aurait pas imaginé devoir être posée de façon officielle par des mouvements de défense des droits des femmes : l'interpellation des partis politiques sur l'interdiction dans leur rang de proposer comme candidats aux élections des personnes sous le coup de poursuites de violences physique ou (et) sexuelles faites aux femmes.
Ce point qui normalement dans une société contemporaine dite policée ne devrait pas exister ouvre sur une seconde question qui pourtant ne devrait pas non plus devoir être poser mais qui pourtant l'est : la question du casier judiciaire des candidats aux élections.
Si la question du citoyen ou de là citoyenne ayant eu des démélés judiciaires, ayant purgé le contentieux selon la loi et le respect des termes du jugement ne pose pas de problème en soit, que des "mis en éxamen", des "sous le coup de condamnations" dont l'exécution du jugement est en cours deviennent objet de polémique mais surtout que cette question émerge non pas à partir de la délinquances "coutumières" mais de pratiques révélés par des crimes et délits liés aux mandats électifs (trafic d'influence, corruption, concussion, chantage etc.), à la domination et contrainte voire sociale ou (et) sexuelles marque la nature de la société.
Que monte une exigence massive d'en finir avec ces torsions de la morale politique est bon signe.
Voir à la lecture des déclarations que ceux qui tergiversent devant les mesures à prendre et refusent de donner les moyens pour que les violences faites aux femmes soient empêchées et réprimés se recrutent principalement parmis les forces politiques qui font barrage à la connaissance des casiers judiciaires des candidats aux élections. les deux faits éclaire le fond d'une lumière applacable. Si renverser le système ne garantie pas de supprimer les pratiques à traquer et condamner, vouloir le conserver garantie à coup sûr que ces pratiques perdurent.