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Oui, à ce degré,
c'est de l'art.
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Blanquer annonce le blocage des tarifs du gaz pour le lendemain de la mise en oeuvre du coup de massue tarifaire.
Un bloccage qui durera jusqu'à la veille du 2e tour de l'élection présidentielle et qu'il "faudra ensuite régulariser" - lire combler en puisant dans les revenus des victimes contraint pour ne pas crever de froid dans le noir de gaver les actionnaires d'EDF GDF privatisés par Sarkozy en 2004 ou et d'ElF Tototal Fina et ses changements de sigles, jamais reproposé à la renationalisation au nom de la forfaiture du traité européen imposé à notre pays malgré son rejet par les électeurs.
La boucle est ainsi bouclable... et bouclée.
Il s'agit maintenant d'engager un combat difficile, durable mais à gagner pour établir la souveraineté des producteurs des richesses et l'expulsion de ceux qui s'en gavent. Là réside la vrai définition de la souveraineté populaire débarrasée de toute gangue chauvine ou nationaliste. Il coïncide avec l'avenir de la planète.
A noter que tout n'est pas remis au jour d'après. C'est pour éviter les recours suspensifs portés par les organisaton syndicales que le gouvernement a promulgué les décrets de sa réforme scélérate des allocations chômages quelques heures avant la date prévue pour l'entrée en vigueur.
Ce n'est pas un gouvernement qui se trouve à la tête du pays mais un hôtel de passe, un hôtel maquignon.