Il faut réfléchir avant de parler
et à chaque fois, renvoyer
aux travaux des scientifiques
pour éclairer le paysage.
Un texte certres un peu long mais la gravité du sujet l'impose.
A propos de racismes, de "racisme anti-blancs".
Autour de la définition, excusez le néologisme, "dermato-chromatique", le débat, s’il est possible d’appeler cela un débat, montre d’une part une méconnaissance abyssale de ce que recouvre le terme de racisme, de ses développements historiques et d’autre part pour nombre conséquent de ceux qui s’engouffrent dans cette discussion, une volonté de le cantonner dans un "tous les mêmes" anthropologique. Cela pour concentrer ses causes autour de ce seul critère, défini comme unique parce que immédiatement visuel qui le caractériserait.
Ne ramener le racisme qu’à un antagonisme haineux lié à la dose de mélanine génétiquement portée est faire un contresens majeur au regard de l’histoire humaine. Historiens, biologistes, sociologues, philosophes dont de nombreux prix Nobel démontrent depuis des années par leurs travaux l’inanité de cette approche. Les scientifique français peuvent s’honorer d’avoir participer activement à mettre Alexis Carrel au ban de l’Humanité. Gobineau et Céline sont heureusement tenus à distance.
Dès lors, comment éclairer ? L’antisémitisme en est un des plus clairs exemples. Qu’il soit Ibérique, d’ Europe centrale ou occidentale, sur le pourtour méditerranéen, il démontre que cette forme de racisme pigmentaire ne tient pas mais qu’il repose d’abord sur des critères sociaux-culturels à base religieuse chrétienne et économique, les racistes ayant de tout temps cherché pour masquer le fond de ces critères à leur donner des représentations morphologiques qui ne résistent pas à une étude rationnelle de leurs fantasmes criminels. Donc, déjà, la question de la pigmentation voire de la morphologie n'est pas pertinente.
Par contre, monte très vite cette incontournable dimension politique et socio-religieuse entretenue d’une part par les princes des églises de la chrétienté qui la diffusent par capillarité dans tous le réseau de leurs appareils séculier et d’autre part avec les princes et barons de l’État qui sont liés aux précédents par les liens du sang avec les intérêts de caste, de classe, aristocratiques et financiers communs.
Ils imposeront durant des siècles, au besoin avec les bûchers et tortures de la question de l’inquisition leur poids ségrégatif pour exercer une contrainte permanente sur les consciences. Ces mêmes princes de l’église qui depuis la reconnaissance des religions d’État et les liens concordataires sont liés avec de tous ces princes de cour comme ardents activistes du droit du sang et ennemi du droit du sol. Un droit indispensable à leur domination politico-économique et sa transmission et qui transpire jusque dans les positions des droites classiques et extrêmes aujourd'hui en France. Louis IX (lequel sera sanctifié pour récompense de ses pogroms et massacres), l’action Française, le pétainisme, jusqu’au RN ou LR en sont une éclatante démonstration.
L’occultation voir la négation de ce critère politico-religieux permet de promouvoir un concept de "racisme anti-blancs" porté à égalité de la construction politique qui sert de colonne vertébrale à la construction du système capitaliste à partir de la colonisation sanglante de la planète. La quasi-totalité des travaux scientifiques, non seulement, récuse ce racisme anti-blanc, mais en démontre l’inanité.
Constitutif de la pensée libertarienne néo-réactionnaire, il porte avant tout dans la période la volonté de banaliser voire masquer les opérations suprémacistes adossées à des siècles de colonialisme et de justifications de celui-ci par une hiérarchisation raciale et culturelle à laquelle les appareils religieux s’évertueront à donner caution.
En fait ce concept idéologique de racisme anti blancs n'est qu'une sorte de contrefeux mis en place par la réaction pour masquer son fond de commerce historique.
Pour illustrer cela, les exemples sont multiples. Depuis cinq siècle, revoir l’histoire de la colonisation de tous le continent américain, ou encore à ce sujet la célèbre controverse de Valladolid, le code noir de Colbert, les carnets de commandes des chantiers navals de France et la flotte armées pour organiser la traite des esclaves et les missionnaires assurant la charge d’âmes dès lors que les enchaînés sont reconnus en avoir une, mais d’abord à entasser comme marchandises vivantes l’implantation de l’esclavage aux Antilles puis le rôle de Napoléon révoquant sont abolition par la Révolution française.
Le statut de l’indigénat en Afrique du nord, cette création du racisme d’État par la France établissant des sous-citoyens, mais aussi les décrets Crémieux de 1870 dans qui sortaient les juifs de ce statut raciste d’indigénat maintenu pour les arabes, est supprimés 70 ans plus tard par Pétain liant ainsi racisme anti-arabe et antisémitisme, institutionnalisant dans la France contemporaine un racisme qui pourtant refuse ouvertement de s’assumer, ouvrant sur une violence depuis les enfumades de Bugeau en Algérie, Pétain - déjà - et la guerre du Rif, Sétif 1945, en passant par le massacre des sénégalais de Thiaroye, ceux de Madagascar, les bagnes de Poulo-Condor ou la grotte d’Ouvéa avec en permanence ce déchaînement de violence contre les volontés d’indépendance des peuples. Cela a pu donner naissance à la haine du colonialiste et on peut le comprendre, pas à un racisme anti blanc.
Aujourd’hui encore, s’étale la morgue raciste des planteurs agrariens spoliateurs, des usiniers pilleurs avec, nouveaux rapaces mais vieilles dynasties coloniales, se gavant des franchises bénéficiant aux propriétaires des circuits et gondoles de la grande distribution dans les "DOM TOM". Ils bénéficient de l’assistance permanente - blindés et CRS compris - qu’ils reçoivent des gouvernements de la République pour réprimer toute velléité de libération des peuples jusqu’à, pour Mayotte, fouler au pied les résolutions de l’ONU pourtant prise sur la base de textes élaborés par des Français ayant survécus au fascisme, au racisme, dont l’antisémitisme.
Cette montée de ce leurre du racisme anti-blanc via les circuits de la droite et ses extrêmes sur des critères niant la traite négrière, l’antisémitisme millénaire, le génocide des populations autochtones dans les conquête coloniale, la nature de classe du commerce triangulaire faisant la fortune de tous les armateurs et négociants des ports d’Europe, l’usage des peuples colonisées comme première ligne des chairs à canons des guerres impérialistes, les liens intimes voir de subordination des États entretenus entre les États racistes et fascistes avec le capital industriel et financier - il faut se souvenir qu'Auschwitz 1 est ouvert en 1940 pour fournir des esclaves à IG Farben - jusqu’aux dernières déclarations de Trump ou ici par la porte-parole du gouvernement hélas reprise curieusement au nom de cette fausse équivalence présentée comme une évidence où la nature de classe est absente.
Cela permet aux coupables qui entretiennent le racisme d’inverser le sens des responsabilités ou au moins de les diluer dans l’ensemble du corps social pour en disculper les auteurs et bénéficiaires réels. C’est le langage d’un Villiers quand il parle de la révolution française. C’est la vulgate d’un Médard ou d’un Ciotti.
Tout cela, démontre combien il est inepte de parler d’existence d’un "racisme anti-blanc".
Moralité, il faut réfléchir avant de parler et à chaque fois, renvoyer aux travaux scientifiques pour éclairer le paysage. Cela enfermera les racistes dans leur marigot et évitera de risquer d’y glisser.
Pour illustrer cela, les exemples sont multiples. Depuis cinq siècle, revoir l’histoire de la colonisation de tous le continent américain, ou encore à ce sujet la célèbre controverse de Valladolid, le code noir de Colbert, les carnets de commandes des chantiers navals de France et la flotte armées pour organiser la traite des esclaves et les missionnaires assurant la charge d’âmes dès lors que les enchaînés sont reconnus en avoir une, mais d’abord à entasser comme marchandises vivantes l’implantation de l’esclavage aux Antilles puis le rôle de Napoléon révoquant sont abolition par la Révolution française.
Le statut de l’indigénat en Afrique du nord, cette création du racisme d’État par la France établissant des sous-citoyens, mais aussi les décrets Crémieux de 1870 dans qui sortaient les juifs de ce statut raciste d’indigénat maintenu pour les arabes, est supprimés 70 ans plus tard par Pétain liant ainsi racisme anti-arabe et antisémitisme, institutionnalisant dans la France contemporaine un racisme qui pourtant refuse ouvertement de s’assumer, ouvrant sur une violence depuis les enfumades de Bugeau en Algérie, Pétain - déjà - et la guerre du Rif, Sétif 1945, en passant par le massacre des sénégalais de Thiaroye, ceux de Madagascar, les bagnes de Poulo-Condor ou la grotte d’Ouvéa avec en permanence ce déchaînement de violence contre les volontés d’indépendance des peuples. Cela a pu donner naissance à la haine du colonialiste et on peut le comprendre, pas à un racisme anti blanc.
Aujourd’hui encore, s’étale la morgue raciste des planteurs agrariens spoliateurs, des usiniers pilleurs avec, nouveaux rapaces mais vieilles dynasties coloniales, se gavant des franchises bénéficiant aux propriétaires des circuits et gondoles de la grande distribution dans les "DOM TOM". Ils bénéficient de l’assistance permanente - blindés et CRS compris - qu’ils reçoivent des gouvernements de la République pour réprimer toute velléité de libération des peuples jusqu’à, pour Mayotte, fouler au pied les résolutions de l’ONU pourtant prise sur la base de textes élaborés par des Français ayant survécus au fascisme, au racisme, dont l’antisémitisme.
Cette montée de ce leurre du racisme anti-blanc via les circuits de la droite et ses extrêmes sur des critères niant la traite négrière, l’antisémitisme millénaire, le génocide des populations autochtones dans les conquête coloniale, la nature de classe du commerce triangulaire faisant la fortune de tous les armateurs et négociants des ports d’Europe, l’usage des peuples colonisées comme première ligne des chairs à canons des guerres impérialistes, les liens intimes voir de subordination des États entretenus entre les États racistes et fascistes avec le capital industriel et financier - il faut se souvenir qu'Auschwitz 1 est ouvert en 1940 pour fournir des esclaves à IG Farben - jusqu’aux dernières déclarations de Trump ou ici par la porte-parole du gouvernement hélas reprise curieusement au nom de cette fausse équivalence présentée comme une évidence où la nature de classe est absente.
Cela permet aux coupables qui entretiennent le racisme d’inverser le sens des responsabilités ou au moins de les diluer dans l’ensemble du corps social pour en disculper les auteurs et bénéficiaires réels. C’est le langage d’un Villiers quand il parle de la révolution française. C’est la vulgate d’un Médard ou d’un Ciotti.
Tout cela, démontre combien il est inepte de parler d’existence d’un "racisme anti-blanc".
Moralité, il faut réfléchir avant de parler et à chaque fois, renvoyer aux travaux scientifiques pour éclairer le paysage. Cela enfermera les racistes dans leur marigot et évitera de risquer d’y glisser.