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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Après la répression du 06 mai à Tunis

Publié le 10 Mai 2011 par canaille le rouge in Solidarité internationale et expériences

Tunisie :

le fond semble rester, caché par la forme :

http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/files/2011/05/beji-z.1305030538.jpg

 

 

J'ai trouvé ceci grâce à un ami canaillophile tunisien qui l'a mis en ligne : 

 

 

Le ton est bien morose dans les médias en Tunisie en ce début de semaine et pourtant on avait célébré  avec enthousiasme ce début d’année qui nous faisait entrevoir un avenir plein de promesses, mais  la Tunisie passe de désillusions en désillusions et ne peut se réconcilier avec son temps.

Il nous avait  semblé que nous nous étions débarrassé de nos tuteurs  et atteint une majorité légale après plus d’un demi siècle pour construire une indépendance de l’esprit, mais les anciennes pratiques  auront marqué plus d’une catégorie sociale et ceux qu’on croyait aussi  vindicatifs que la majorité de la population et qui tiennent aujourd’hui les rênes du pouvoir  le patinent d’une pensée monolithique.

Nous avions pensé que les pseudos  élites avaient été à un moment gagné par les attraits de la révolution, mais il est visible qu’il ne reste plus aucune trace dans leurs consciences sauf celle ce cette course vers  les  postes du pouvoir s’invitant comme les sauveurs sacrifiant la plus importante des revendications cette faille de liberté à laquelle nous tenons.

Jamais une cause  que cette révolution n’a été autant galvaudée exploitée récupérée fournissant un alibi à une manière de balader toute la population  avant que s’instaure du jour au lendemain le silence assourdissant de ces anciens gardiens du temple qui étaient déjà des planqués avant  ce mouvement populaire  mais voila que vint le temps pour eux  où il va falloir se soumettre ou partir.

En définitive c’est la  pensée  manichéenne qui endosse de nouveaux habits et  ne se construit que dans l’opposition avec l’autre à savoir le peuple  et aujourd’hui les  esprits lucides découvrent avec effarement le terrible bilan de cette nouvelle dictature.

 

 

 

 

 

 

Un texte qui peut aider à y voir clair. J'y ajoute, en commentaire  ce qui suit :

Modestement,  manque, ou certainement ne peut être frontalement affirmée, la         dimension de classe et son enjeu sur l'échiquier national tout comme celui de l'impérialisme.    Mais pour autant dans ce texte  monte le besoin de s'extirper de tous les caciques anciens et futurs qui portent cette nature de classe de l'affrontement.

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