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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Réfugiés :

les autorités françaises

violent en permanence

le droit international.

Quand le gouvernement fait le lit des passeurs.

Un communiqué laconique a annoncé au monde la concrétisation d'une tragédie aussi évitable qu'annoncée. 

 « Vers 14 heures, un pêcheur a signalé la découverte d’une quinzaine de corps flottant au large de Calais. Un bâtiment de la marine nationale a repêché plusieurs corps, dont cinq personnes décédées et cinq inconscientes, selon un bilan provisoire », (source Beauvauland)

Le bilan non défitif est terrible : 27 victimes du naufrage recensé 24h00 plus tard, 17 hommes, dont deux décédés à l'hôpital, sept femmes et "trois jeunes" (sans âges de donné pour ces trois là par le parquet).

Cetes la grande Bretagne porte une grande responsabilité dans ce qui restera comme un crime. Mais cela en rien abaisser la responsabilité majeure du gouvernement français et singulièrement celle de son ministre de l'intérieur et du garde des sceaux. 

Rappel imprtant pour savoir de quoi il est question : 

2021 marque le 70e anniversaire de la ratification sous l'égide de l'ONU  de la Convention Internationale du Droit des Réfugiés.

"Elle définit les normes de base sur lesquelles fonder une action réglée par des principes; politique parce qu'elle constitue un cadre véritablement universel dans lequel les États peuvent coopérer et se partager les responsabilités résultant des déplacements forcés; et éthique car elle est une déclaration sans équivalent de l'engagement qu'ont pris les 141 États parties à ce jour de défendre et de protéger les droits de personnes qui comptent parmi les plus vulnérables et les plus défavorisées au monde" (préambule  de la convention).

La France l'a ratifiée et comme membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU a une responsabilité particulière en matière d'application.

L'article 1 de la convention telle que modifiée par le protocole de 1967 définit un réfugié comme :

« une personne craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner.

 

Les larmes de crocodile de Touthenmacronaparte et de son pantin de Beauvau sont vites remplacées par celles qui jaillissent des yeux des réfugiés relevant de la dite convention tout comme les membres des ONG qui leur viennent en aide, tous gazés et matraqués sur ordre de ce même pantin de Beauvau en accord avec le faux-jeton du faubourg St Honoré surveillant les opération depuis Le Touquet Paris Plage.

Avec en prime ce coté sadique de la destruction de tous les abris de fortune pouvant limiter les dégats imposés à des corps affaiblis dans cette période quasi hivernale

Ces pratiques poussent le victimes à se précipiter dans les bras des passeurs qui voient CRS et Garde Mobiles leur rabattre le gibier à rançonner.

On peut sans problèmes affirmer combien le banditisme raquetteur dépent du gangsterisme politique d'état portée par un gouvernement homicide plus occupé à ratisser sur sa droite qu'à respecter la signature de la France en matière de traité internationnaux.

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