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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Barroso accusé ? par qui et de quoi ?

Publié le 19 Juin 2013 par canaille le rouge in Du côté du capital

 

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C'est la crise. Relativisons, la leur. Vite, les caméras, les micros pour montrer le courrou.   


Blummollet et son poulailler, droit debout sur leurs ergots pour faire le procès de Barroso dont depuis 48h00 il disent pis que pendre.


De quoi est-il accusé leur vieux pote avec qui ils ont tant partagé de repas et réception et de campagne commune pour satisfaire les patrons ? 

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a violemment critiqué lundi la volonté de la France d’exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis, qualifiant cette attitude de «réactionnaire».

«Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire», a déclaré Barroso dans un entretien publié par l’International Herald Tribune.    

 

La colère, c'est d'avoir été traité de réactionnaire sur le seul chapitre où depuis un ans où il l'était un peu moins.

 

Prenons la question par l'autre bout. Avant de garder l'accusée, parlons du tribunal.

 

Le proc, responsable de la section économique de l'UE on dit "Commissaire européen au Commerce":

Roger sur son blog nous rappelle opportunément que le monsieur est plus qu'en délicatesse fiscale :

Karel de Gucht a "fraudé" en ne déclarant pas une plus-value d'environ 1,2 million d'euros sur la vente de la compagnie d'assurance belge Vista au groupe britannique Hill & Smith. La Commission européenne s'est refusée à commenter la qualification de fraude fiscale visant Karel de Gucht, dans la mesure où, selon elle, il s’agirait d’"une question privée". Il est vrai que 1.2 millions, qu'est-ce à coté des plus de 400 dont le nouveau protégé de Blummollet peut se targuer d'avoir mis en route le jackpot à nanard.

 

C'est un peu comme si on demandait à Guerini de requérir contre Tapie.

 

Les juges :

Le quotidien qui se parfume d'européanophilie militante, pourtant très déférent se fâche (à juste titre dans la logique internes des engrenages du machin cher à De Gaulle) : M. Barroso, éditorialise-t-il, "ne se comporte pas en gardien des traités comme sa mission le lui impose. Rappelons à une Commission qui se pique souvent de juridisme l'article 4-3 du traité de Lisbonne :"En vertu du principe de coopération loyale, l'Union et les Etats membres se respectent et s'assistent mutuellement dans l'accomplissement des missions découlant des traités." En l'occurrence, M. Barroso n'est ni "loyal" ni "respectueux". A quatre pas d'ici il vous le font savoir et vont vous balancer quelque horion sur la poire. Vu leur militantisme pour les oui consécutifs à tous les référenrum, l'accusé peut siester en paix.

 

Le problème, c'est le pool des avocats.

Plus ils causent plus on sent que derrière ces matamores le paysage n'est que décors en staff et carton pâte.

 

"Z'allez voir ce que vous allez voir si ça continue va y avoir du sang sur les murs" crie Blummollet à la cantonade ; sans préciser au monde du spectacle, de la création et de la culture si ce n'e sera pas le sien.

 

Il est vrai que s'il avait été plus courageux et plus talentueux, on aurait pu trouver des miettes de Blier (Bernard) chez Blummollet (François) mais allez faire d'une haridelle la gagnante du prix de Diane. Le citoyen Blier a montré qu'il savait s'engager, le ci-devant Blummollet démontre son expertise à reculer. Tout est là.

 

"François II" comme l'appelle si joliment Roger nous promet qu'il ne cédera pas.

 

C'est le salon du Bourget qui veut cela mais il y a un an du même lieu, nous avions des promesses. Cela l'a aidé à décoller dans les sondages puis à gagner et maintenant pour ne pas se vautrer dans les lignes à hautes tension de la crise il se déleste comme sac de sable des voix qui ont permis sont envol et lui permettaient de ne pas basculer sous les vents contraire.

 

Dans ces conditions, l'accusé Barroso peut passer plus de temps à se polir les ongles qu'à étayer une éventuelle défense. Il va tranquillement attendre que l'orage passe et continuera ce pourquoi il a été mis en place : organiser l'espace géographique européen en tête de pont pour l'arrivée des bataillons financiaro industriel des USA. Le Voyage d'Obama après un G8 qui a déblayé le terrain est là pour rappeler le rôle du capital d'outre Rhin pour piloter l'opération.

 


 

 

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