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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

A propos du Strasbourg Nice et Port Bou

Publié le 28 Décembre 2010 par canaille le rouge in Cheminots et luttes - l'avis duraille

Quand la réalité rejoint ici une fiction qui peignait celle vécue il y quelques années de l'autre côté du Channel

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C'est pas faute d'avoir été prévenus.

Les clones de la "John Major's connexion", héritiers de Margareth Tatcher, sont à l'oeuvre. Ici tous les libéraux sont à la manoeuvre.

Voila ce que ça donne : les mésaventures du 4295. 

Pas que pour le fun, relisez donc ce qu'annonçait la canaille le 17 décembre (c'est ici  Express régionaux) et le 08 décembre, ( c'est là :  Les tarifs de la SNCF, le désengagement de l'état, les choix de la direction de l'entreprise publique) aucun mérite hélas à ne pas être tombé loin.

C'est quasiment la chronique d'une déliquescence organisée et annoncée.

Le communiqué de la fédé CGT recale bien les responsabilités

10 12 28 communiqué Vintimille

 

Anecdote : Pentecôte 1976, un jeune élève conducteur de la SNCF pas encore si canaille mais déjà rouge est en attente de son train de marchandises à St pierre des Corps (Tours... sans congrès) quand un dédoublé du 304 ("Sud Express" ou équivalent arrivant d'Espagne en retard est annoncé sans relève de conducteur à St Pierre pour rejoindre Paris.

Très naturellement le dépot de TSP trouve une machine compatible avec les autorisations de conduite du jeune conducteur en question dont le train est mis au relais en attente et roulez jeunesse, en piste avec ce 10304.

A l'arrivée certes du retard (environ 2h45) pour les 600 ou 700 voyageurs du au retard antérieur, à la vitesse du train de Tours à Paris (un débuttant ne roule pas à 160 mais maxi à 120- qualification initiale du jeune conducteur d'alors)  et à l'échange de machine. Un retard suffisamment scandaleux à l'époque pour qu'un comité d'accueil à Austerlitz (3 cadres sup dont le chef de gare et le dirigeant Réseau de la traction), tout trois présents et en poste pour un grand Week-end, viennent voir comment tout s'était réglé. Dysfonctionnement certes, mais avec une réponse de service public.

Les exemples de ce type sont légions dans la mémoire des cheminots sans que souvent les usagers aient pâtis de ces problèmes.

Autres temps autres moeurs. Aujourd'hui on fait des colloques sur la gestion de crise dans la suppression des effectifs, on met la pression sur l'encadrement de terrain pour faire avec trois ce qui doit être fait à cinq.


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