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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Dexia, multiples facettes :

Publié le 11 Octobre 2011 par canaille le rouge in Du côté du capital


http://electronicintifada.net/sites/electronicintifada.net/files/artman2/2/090401-dexia-campaign-2.jpg

Manifestation à Bruxelles contre le financement

de la colonisation israëlienne de la Palestine par Dexia

 

C'est la page du jour de Roger Colombier lien ici qui m'a mis la puce à l'oreille.

Dexia ? Mais au fait, parlons "gouvernance " et "cibles"comme ils disent.

Et là, derrière les paravents qui doivent faire écran à la cuisine, on trouve ceci :

"Le successeur d'Axel Miller, Pierre Mariani, un proche de Nicolas Sarkozy, s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à A Miller."

A la fin de cette page, il faudra bien se poser deux ou trois questions.

Le CA de Dexia a accepté «à l’unanimité» le 13 novembre 2008 de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. A. Miller ne touchait «que» 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million d'euros. C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du MEDEF, vous avez celui qui veut liquider les acquis sociaux de la Libération, l'ancien maoïste, et d'Augustin de Romanet (Augustin de Romanet de Beaune) directeur général de la CDC, Ancien administrateur d'Accor (2007-2009), de Dexia (2007-20011) et ICADE(2007-2001), qui fut membre du Conseil des prélèvements obligatoires de 2008 à 2010). Membre aussi des conseils d'administration Véolia environnement (depuis 2007), CNP Assurances (depuis 2007), CDC Entreprises (depuis 2007), du groupe La Poste (depuis 2011) et d'Oséo (depuis 2011), il préside le conseil de surveillance de la Sté Nat Imobilière, filiale de la Caisse des Dépôts (depuis 2007) et le directoire du Fonds de réserve des retraites (FRR) (depuis 2007).

Donc, Kessler et Romanet comme parrains.

Voici ce qu'en disait Libé du 07/10/2008.

"Le prochain homme fort de Dexia sera donc Pierre Mariani. A 52 ans, ce dernier a une carrière de fonctionnaire, puis de banquier. Depuis 1998, il fait partie du groupe BNP (devenu BNP Paribas à partir de 1999). D'abord chez Banexi, la banque d'affaires du groupe, puis à la direction de la division services financiers et banque de détail à l’international. Auparavant, il était dirigeant de la Société Française d’investissements immobiliers et de gestion (SEFIMEG), de 1995 à 1997. Mais sa nomination comme CEO de Dexia doit surtout à une ligne précédente de son CV. De 1993 à 1995, il a été directeur de cabinet du ministre du Budget, à savoir Nicolas Sarkozy. Auparavant, il travaillait à la direction du Budget.

Et c'est toujours un proche du chef de l'État, comme l'écrivait il y a un an l'Express :

"Avec Pierre Mariani, son directeur de cabinet du Budget, la relation professionnelle est devenue affective. Et l'est restée. Aujourd'hui banquier (chez BNP Paribas), Mariani, souvent absent de France, se disait peu impliqué dans la campagne et se définit comme «sarkozyste, tendance canal historique». Mais, à quelques jours du second tour, il tremblait pour celui dont il admire le parcours, «parti de très loin» et «prêt pour une fonction dont il a investi tous les aspects»".

Bref, on se croirait revenu aux pires moments du capitalisme d'État, quand il fallait avoir sa carte du parti (du RPR ou du PS) pour prétendre diriger une entreprise publique. Au moment où on critique le capitalisme financier dérégulé, il faut aussi se souvenir que ce type de capitalisme avec ses intrigues de couloirs au Palais de l'Elysée n'est pas non plus la panacée. Cela a donné le Crédit Lyonnais, au début des années 1990.

Pour le coup, le modèle de Sarkozy, ce n'est plus Georges Bush, c'est François Mitterrand..."

 Une gouvernance pour faire quoi ?

Même si ce n'est pas parole d'évangile les faits avancés par Wikipédia n'ont pas été démentis (confirmés concernant les liens avec l'impérialisme israélien) et sont recoupés par diverses sources internationales.

"Via sa filiale israélienne, la banque Dexia finançait des colonies israéliennes dans les territoires occupés . Selon une enquête de Netwerk Vlaanderen Dexia a investi en 2005 avec AXA? FORTIS? ING? KBC plus de 6,6 milliards euros dans des entreprises impliquées dans des violations des droits de l'homme. Les entreprises et projets dans lesquels les banques investissent peuvent être sujettes à controverses à cause de leur support pour des régimes dictatoriaux, des déplacements forcés et du Travail Forcé. Les critiques concernent entre autres des investissements dans un pipeline de gaz en Myanmar et le pipeline BTC à travers la Turquie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie. "

 

 Pour le coup, on comprend mieux pourquoi Baroin est si vite monté aux créneaux : ne pas laisser accrocher une casserole de plus aux basques de Fa#. Entre les mallettes de la campagne de Balladur, et les enveloppes de 2007, et les milliards engloutis sous son règne dans les actifs pourris de ce Lehmann Brothers à la française que Dexia a porté, si en plus se sont ses conseillers et sa garde rapprochée qui sont pris en flagrant délit d'incompétence financière (ce qui commence à plus que se voir), où va-t-on ?

Oui, au fait, bonne question. Où va-t-on ?

D'abord si on allait demander des compte à la gouvernance de Dexia sur sa façon de piler par les taux de ses prets l'argents des coimmunes et départements pour financer les soutiens aux pires pouvoirs de la planetes ,

Ensuite et si on posait la question de la responsabilité de ceux qui ont accepter de laisser filer le service public bancaire vers ces pratiques et qu'on le mette à la porte  ?

Enfin (pour le moment) qu'on exige que les responsables (privés et entreprises compromises) et ceux qui les ont mis en place comblent sur leurs deniers personnels  ces gouffres financiers que leur goinfrerie ont creusé ?

Voici une des recettes 'efficaces) de La Canaille pour réussir à "combler les déficits" 

 

 

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