Enfin une façon efficace d'en finir avec le racisme anti riche.

Fiscalité, où se nichent les fraudes ?

Où se fraudent les niches ?

Il faut y aller regarder de près avec ce budget 2011.

Un budget qui envoi des signes forts de justice sociale qui permettent de rompre avec cet intolérable stigmatisation des habitants d'Auteuil Neuilly Passy et même des banlieusards de Chantilly, du Vésinet ou du Raincy.

Jugez de l'effort. Et surtout qui va le faire ?

Le cadre comptable :

Pour 2011, le seul déficit du budget de l’État devra passer de 152 milliards d’euros fin 2010 à 92 milliards l’an prochain. Pour y parvenir, le gouvernement table sur :

- l’arrêt des mesures de relance (16 milliards d’euros)

- les rentrées automatiques de recettes fiscales (7 milliards), avec une croissance de l’économie qu’il anticipe à + 2 %.

- la réduction de 5 %, soit 7 milliards d’euros, des dépenses de fonctionnement (suppression notamment de 31 638 postes dans la fonction publique d’État, en équivalent temps plein) et des dépenses d’intervention de l’État.

- le prélèvement de 9,4 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires (le chiffre atteindra 11,5 milliards en 2012) avec les réductions des avantages fiscaux (les niches fiscales) et l’instauration de nouveaux prélèvements et taxes.

 Le cadre social : Attention nous allons osciller entre trapèze volant et funambulisme fiscal :

C'est Baroin, propre sur lui mais dont les dents rayent le parquet qui annonce un budget de comblement.

Combler quoi ? D'artificiels déficit  ? Non pas, mais d'aise ceux qui se gavent.

Donc suppression des niches fiscales :

- La caissière qui se marie avec son chauffeur livreur de chéri (que vont-ils faire dans cette coûteuse galère), au nom de l'équité fiscale perdront le droit de faire les fameuses trois déclarations. Ça c'est du rabattage de niche Fiscale ou la canaille ne s'y connaît pas.

- Mais la famille Mulliez qui bénéficie du travail de notre caissière et de celui du chauffeur livreur pourra, si elle en a l'envie, continuer d'irriguer les finances des partis politiques qui le servent à hauteur de 7500 € par candidat et élections, tout comme l'amie Liliane de ce bon vieil Eric, vous savez ce négociant en bien publics qui fut pensionnaire de Bercy avant de migrer au ministère du travail.

Alors regardez bien le circuit avec X fois 7500€ on va faire que cet argent permette à l'UMP de payer les "dettes" parisienne du RPR, et parce que défiscalisé va donc manquer dans les caisses de l'état et participer au déficit causé entre autre par le bouclier fiscal dont bénéficient les joyeux donateurs du premier cercle des sarkolâtres.

Il ne faut pas s'inquiéter, l'État pourra commander des rafales à Dassault, on comblera le manque à gagner en pesant sur le budget de la sécu mis en déficit par l'exonération de cotisations sociales affectées à leurs salariés et personnels domestiques ou de mais dont bénéficient devinez qui? Entre autre tous les bénéficiaires du bouclier fiscal. La baisse du taux et du nombre de médicament remboursés, ce n'est pas fait pour les chiens.

De  2000 à 2008, les rémunérations des fonctionnaires sont passées de 7 à 6 points de PIB. Le nouveau budget s’inscrit dans cette logique et la poursuit à coup de privatisations et replis de la présence des services public.

Autre avancées sociale du budget : l'égalité devant la loi et l'accès aux aides publiques : en 2011 si madame Bettencourt veut se construire un pied à terre de plus, outre les investissements défiscalisés outre mer, comme la conditionneuse de ses chaines d'emballage, elle aura accès aux prêts immobiliers à taux zéro. Et les SDF? À 0, 0.5, 5 ou 50% d'intérêt, de toute façon ils ne pourraient pas rembourser donc ils n'ont pas à emprunter. Ne faut pas dilapider l'argent public.

Souci du gouvernement, les hôpitaux et cliniques privés, les écoles …de même statut, puisque hors de l'espace public pour les compressions mais toujours inclus pour toucher les subventions, ne seront pas victimes de ces mesures nécessité par les gâchis de crédit réalisés dans les communes populaires qui sont ainsi incité à plus de rigueur de gestion. Moins de tout public plus de tout privé pour ceux qui pourront y accéder.

Comment les organisations politiques et sociales qui prétendent dépasser le capital peuvent-elles plus s'occuper du clignotant indiquant la manœuvre qui permet au système de rester devant que de la nature de classe du système à abolir et de la force du projet à porter pour y parvenir?

C. le R. 29 09 2010