Blummollet modernise son discours. Du moins trente -t-il de le faire croire.
Et pour montrer sa belle voix
il s'ouvre large bec
pour faire connaître ses choix.
Avant, faste de la sature monarblicaine du président, c'était le bureau louis XV et les ors de l'Elysée. Vinrent puis les studio de l'ORTF, puis les plateaux de la télévision d'état. Enfin entre un Pernaud et une ménagère de moins de 50 ans, les sunlights de TF1.
Il fallait moderniser la forme pour faire passer le fond.
Vaillant, Blummollet a décidé de renouveler le genre.
Pour s'adresser à la masse de ceux qui lui ont permis d'être là où il est avec des engagement qui en sont là où ils en sont, notre corbeau, maintenant qu'il a son fromage, descend de son arbre et va s'adresser à ceux qu'il s'est engagé de servir.
Son prédécesseur pour flatter les travailleurs allait dans les usines pour servir le Capital
Blummollet, pour aider à casser les usines, disserte sur le plateau de Capital .
CQFD.