la colère monte de nouveau en Guadeloupe, à la Martinique, idem à la réunion.
Plusieurs blessés lors de manifestations contre la vie chère à Mayotte.
Manif à Mayotte en avril 2008
"LEMONDE.FR avec AFP | 03.12.09 | 09h54
Des manifestations contre la vie chère ont tourné aux affrontements avec les forces de l'ordre, mercredi matin sur Petite-Terre, île où se trouve l'aéroport de Mayotte. Des manifestants avaient érigé des barricades sur la principale route reliant l'aéroport à Dzaoudzi, où se trouve l'embarcadère de la barge reliant Petite-Terre (15 kilomètres carrés) et, à l'ouest, Grande-Terre (363 km2), l'île principale qui abrite la préfecture de Mamoudzou. Un bras de mer de 2 km sépare les deux îles. Aux jets de cailloux ont répondu grenades lacrymogènes et tirs de Flash-ball.
Un gendarme a été grièvement blessé lors de ces manifestations. La ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, a appelé au calme. Selon Mme Penchard, il y a eu trois blessés graves et 12 plus légèrement atteints. Des renforts devaient arriver de la Réunion, l'autre île française de l'Océan indien.
Une manifestation déclenchée très tôt mercredi à l'appel du "collectif des citoyens perdus de Labattoir et de Pamandzi" (deux localités de Petite-Terre) est à l'origine des incidents. Les troubles ont éclaté à la veille d'une réunion du conseil général qui devait décider jeudi d'une hausse – différée une première fois après des manifestations hostiles – du prix d'accès aux barges assurant, toutes les demi-heures dans chaque sens, la liaison entre les deux parties de Mayotte. Le ticket devait passer de 0,75 centime à un euro. Ces protestataires, descendus pour la troisième fois dans la rue, ont occupé plusieurs ronds-points stratégiques, afin de montrer leur exaspération face au coût de la vie. Les manifestants ont aussi dénoncé la gestion du conseil général, et demandé la tête de son président, AhamedAttoumani Douchina (UMP)."
Petit pense bête pour se répérer dans ce genre de situation:
Le plus souvent lorque sur une photo on peut voir de la peau claire sous du tissu bleu, c'est un gendarme. (Le casque n'indique pas un déplacement à deux roues mais certainement une marque de timidité pour ne pas être reconnu ou la crainte d'un faux rebond de la matraque).
Quand la peau est sombre, les tissus qui la recouvre disparates et qu'il y a du rouge c'est un manifestant matraqué qui saigne.
Et là c'est comme en métropole.
Au dernières nouvelles, RAS aux Kerguelen à part la recherche d'un port toujours introuvable pour les pavillons de complaisance