Il y a quelques temps La Canaille a attiré l'attention des camarades des boites sur la machine politicienne que le PS tenterait de mettre en place avec un volume conséquent de complicité dans le PCF.
Cela se confirme. Les info viennent du très patronal "les Echos", qui ne semble pas traumatisé de voir arriver au transport et à l'aménagement du territoire deux personnalités du PCF. Il est vrai que la référence permanente du PCF à un pôle public laisse place à la présence des trains privés, garantie les profits des grands groupes de la construction ferroviaire et à la poursuite de l'attaque contre les conditions sociales de toute la filière ferroviaire objectif de toutes les forces du capital depuis décembre 1937.
Hypothèses plus surprennante pour l'un que pour l'autre tant l'opération "sénat Borvo" pour donner un siège à Laurent (voir la présidence du groupe CRC) est ici annoncé depuis des semaines.
Mais comme nous l'apprend le papiers des Echos, ce ne serait "que dans le cadre d'initiatives individuelles". Quand on voit qui sont les individualités, c'est à se tenir les côtes de rire : du genre " G Marchais a signé le Programme commun, mais c'est une initiative individuelle" ; d'ailleur le conseil national du PcF débattra et arrêtera la position du droit à l'initiative individuelle. Dès qu'approche l'assiette au beurre les radis deviennent de plus en plus roses.
En tous cas maintenant que c'est sur la toile, ceux qui militent contre les participations au gouvernement ne pourrons pas dire qu'ils ne savaient pas.
Le PS au pouvoir adore avoir quelqu'un du PCF aux transports. C'est sa façon d'acheter la paix sociale dans un secteur où il n'a pas forcément bonne presse. La méthode est chromosomiquement gravée dans ses gènes depuis Blum en 36. J.Moch en 53 avec la répression n'a pas rendu la SFIO plus attrayante , évidement. Donc la méthode Blum 36 perdure. En plus depuis 1981 c'est un vivier de cadre et d'adhérents pour le PS de Fiterman à Gayssot et leurs cabinets, toute la palette existe.
Reste à savoir si au bilan sera inscrite la remise en place d'une vrai SNCF totalement unifiée ou une réorganisation de la partition telle que le projet de loi déposée par Borvo et le groupe CRC l'entérine, avec maintient d'une tarification des sillons (outils d'écrémages des trafic rentables et d'élimination des activités de proximités) et la mise en place d'une direction des infra au sein d'une sorte de holding SNCF. Prpositions qui signent un refus de fond de revenir à un système unique de production intégrée à rendement croissant, signe aussi du maintient du branchement des finances régionales pour abonder l'activité pérennisant l'inégalité de traitement et de tarification en tout point du territoire.
Sans être pervers, La Canaille pointe que c'est durant la mandature qui va célébrer les acquis de la Libération que les mêmes qui au Père Lachaise avaient des têtes compassées à la mémoire de P. Semard vont tranquilement s'asseoir sur la réalité et les principes de la nationalisation du Front Populaire pour tenter de la glisser dans les guides de l'UE.
Chassaigne pour calmer tout le centre de la France et les plus attachés à l'originalité PcF, singulièrement ce qui y subsiste dans les entreprises après le laminage Hue-Buffet et Borvo pour harmoniser avec l'activité gouvernementale.
En gros, si on en crois les Echos (et la canaille n'a pas vu de démenti dans la presse ou sur le site du PcF), je vous remplace un baril de Gayssot contre deux barils sauce Borvo purifiés à l'eau des volcans d'Auvergne.
Nous sommes en pleine politicaillerie d'appareil et enfûmage des électeurs et des cheminots pour faire passer la potion.
Voici l'article des Echos. le tract en direction des cheminots et le texte de la proposition de loi du groupe CRC n'a pas besoin de La Canaille pour circuler (si vous le voulez demandez le moi).
Il serait bien que sans à priori ni positif ni négatif et sans soucis du choix moindre mal qui portent capitulation que les cheminots lisent ces textes et lèvent les pièges qui y sont tendus (avec au passage un maintient des péages autoroutiers que le PCF depuis toujours demandait de voir supprimer et cela d'autant plus que les coûts d'investissement sont amortis et ne reste que l'entretient qui relève de l'aménagement du territoire, portefeuille où N. Borvo est proposée pour tenir le poste).
Illusion pour les uns, confirmation pour les autres un but tordre la combativité des cheminots
l'article en question (les surlignages sont de CleR):
"Le PCF n'exclut pas une participation au gouvernement que pourrait former Jean-Marc Ayrault après les législatives. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon.
A chaque fois que les socialistes arrivent au pouvoir, la question se pose pour les communistes : doivent-ils participer ou non à un gouvernement ? Si le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault ne comprend aucune personnalité du PCF, il est possible que, à l'issue des élections législatives et du probable remaniement qui s'ensuivra, le sujet revienne sur la table. En effet, outre la non-reconduction de ministres qui pourraient être battus (une poignée d'entre eux sont menacés), quelques nominations à des postes de secrétaire d'Etat devraient avoir lieu. De quoi alimenter d'âpres discussions entre les communistes et leurs alliés du Parti de gauche, qui a soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.
Tout au long de sa campagne, l'ex-candidat du « Front de gauche » a assuré que jamais il ne participerait à un gouvernement. Mais, au Parti communiste, rien n'est exclu. « Il faut attendre de connaître les résultats des législatives pour aborder cette question », expliquait le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, au soir de la victoire de François Hollande. S'ils acceptaient, les communistes participeraient pour la troisième fois à un gouvernement de la V e République, après le passage de quatre ministres dans le gouvernement Mauroy en 1981 et la nomination de Marie-George Buffet et de Jean-Claude Gayssot dans celui de Lionel Jospin en 1997.
Un conseil national du PCF sur le sujet devrait se tenir le 18 juin, le lendemain du second tour, puis une conférence nationale extraordinaire le 20. A cette occasion, Pierre Laurent pourrait donner son avis, mais il ne devrait pas y avoir une directive globale. « Les choix individuels n'engageront que les individus », dit-on au PCF. Il se murmure que la sénatrice Nicole Borvo pourrait devenir secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire et André Chassaigne secrétaire d'Etat aux Transports.
20 députés espérés
Si la réussite du PCF aux législatives devrait conditionner en partie sa participation au gouvernement, tout dépendra surtout du score du PS ! Jean-Marc Ayrault a-t-il un intérêt à ouvrir son gouvernement si le PS obtient une majorité absolue à l'Assemblée ? « La pluralité de la gauche est-elle plus efficace que son uniformité ? » s'amuse un membre du PCF.
Le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, espère faire élire au moins 20 députés. Le Parti de gauche quant à lui pourrait bien n'en avoir qu'un seul : Jean-Luc Mélenchon. « Le PCF s'est mobilisé pour que le Parti de gauche ait le moins d'élus possible, explique un fin connaisseur du parti. La question qui est posée en filigrane est celle de l'avenir du « Front de gauche » . Mais comment virer quelqu'un qui vous a fait passer de 1,93 % à 11 % ? »
Renaud CZARNES"
PS : le derniers paragraphe qui fait sourire La canaille s'il est de la responsabilité totale du journaliste des Echos, correspond tellement à ce que Canaille le Rouge entend dans les couloirs où circulent les électrons captifs de ce milieu bien intentionné que la preuve est administrée que la lutte des places est bien engagée.