On connaît tous l'antienne sur l'intrépide entrepreneur parti de rien qui réussi.
Sur l'affaire elle même en attendant les éléments de nos camarades de la boite voici les fait tel que Roger les a rammasés :Doux perd ses plumes.
Ce qui est aussi ntéréssant, c'est de voir comment les prpriétaires et gestionaires du capital travaillent à sanver leur part en se moquant du sport de la chair à profits, les femmes et les hommes qui les leur fabriquent.
On connaît tous (du moins les plus familier de La Canaille) l'appétit des banques pour se payer sur la bête industrielle.
L'égoïsme patronal est connu de tous les syndicalistes et que trop tardivement de ceux qui faisaient confiance (trop) aux philanthropes de combat "qui-nous-donne-du-travail".
Cet article du Monde (du moins un extrait) montre la façon seigneuriale de traiter de "son patrimoine" sans autre horizon que le montant successorale pour assurer la pérennité non pas de l'activité mais du capital alimenté par les ouvriers.
Regardez, c'est gratiné, c'est extrait du Monde .fr de ce dimanche :
"Charles Doux a pris la décision de refuser[une] solution qui garantissait l'apport de 35 millions d'euros au groupe", ont dénoncé Arnaud Montebourg et Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, dans un communiqué publié vendredi soir, lorsqu'ils découvrirent le pot aux roses. "Il a décidé de rompre ces négociations et de déposer le bilan. Cette décision relève de sa seule responsabilité." Dans le langage feutré des cabinets, on appelle ça une soufflante.
"Charles Doux nous a menés en bateau", s'énerve-t-on dans l'entourage d'un des ministres. "Il y avait deux équipes, comme dans le Rainbow-Warrior", reconnaît, un brin amusé, Me Maurice Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie, mandaté par Charles Doux pour négocier le sauvetage de son groupe au côté, notamment, deMatthieu Pigasse, banquier chez Lazard et actionnaire à titre individuel du Monde. (dès qu'on tourne autour de ce genre de pratique, la filière Tapie n'est jamais bien loin et par ricochet la bande des anciens et des nouveaux du pouvoir)
"Il n'y a pas eu d'entourloupe, se défend Guillaume Foucault, l'un des dirigeants de FTI Consulting, un cabinet de communication de crise recruté par la famille Doux.Tout le monde a vraiment essayé de trouver une solution toute la journée. La décision du tribunal de Quimper de déposer le bilan n'a d'ailleurs été prise qu'à 17 heures vendredi alors que l'audience avait eu lieu à 9 heures." La preuve, selon lui, que les négociations qui se déroulaient à Paris, sous l'égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), pouvaient encore changer le cours des choses...
À QUOI A DONC JOUÉ CHARLES DOUX ?
Une version que réfute la banque Barclays : "Cette décision a été prise unilatéralement, sans consultation des parties prenantes travaillant au sauvetage de l'entreprise", a-t-elle dénoncé elle aussi dans un communiqué rageur vendredi soir.
Alors, à quoi a donc joué Charles Doux ? Selon plusieurs personnes de son entourage, le patron de 75 ans, qui a succédé à son père à la tête de l'entreprise familiale fondée en 1955 et qui vient de porter son fils Jean-Charles à la direction générale, n'a jamais vraiment eu l'intention de négocier. "L'accord qui était proposé par Barclays passait par une prise de contrôle du groupe, où tout au moins par une remise en cause de sa gouvernance, ce qui n'était pas acceptable par M. Doux", assure un proche du volailler.
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