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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Sea France : quand la CFDT liquide, la flotte coule [♫ ♫]

Publié le 17 Décembre 2011 par canaille le rouge in polémique

 

http://medias.francetv.fr/cpbibl/url_images/2011/12/17/image_71723915.jpg



Suite des infos que La canaille glane sur le dossier Sea France 


Relisez donc ceci [  A propos de Sea France (suite) (avec ♫ ♫) ] et prennez connaissance de ce qui suit avec la précision qui s'impose: c'est le même Cappelle qui a mené l'offfensive dans les années 90-2000 contre le partenariat avec Brittany Ferries.


Pour qui la CFDT roule-t-elle ? Les inconscients (ou démagos) qui font la queue pour embarquer sur un rafiot miné par les tarets oranges de Chérèque ont-ils vérifié les gilets de sauvetage?


En tout cas les armateurs brittaniques et scandinave, P&O en tête se frottent les mains. Embusqué pour rammasser la flotte pour l'€ symbolique, la CGDT leur fait le sale boulot.


Liquidation. Après Chérèque père on avance de même avec le fils.


C'est France3.fr qui rapporte cela: 

 

 

"La CFDT de SeaFrance, compagnie de ferries en Manche menacée de liquidation, aurait refusé une offre améliorée du groupe danois DFDS, qui proposait de garder plus de 600 emplois sur 880, contre 460 précédemment, selon des informations relayées par la CGT vendredi.

 

Interrogé par l'AFP, le leader de la CFDT Maritime Nord (majoritaire) Didier Cappelle a catégoriquement nié: "C'est totalement faux".

La disparition de SeaFrance, placé en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier, mais dont les bateaux sont bloqués à quai, "est non seulement un scandale d'Etat, c'est aussi un scandale syndical", s'est indigné le délégué CGT Marc Sagot. Lors d'un comité directeur de la SNCF, maison mère de SeaFrance, vendredi, Dominique Thillaud, directeur stratégique de la SNCF, a raconté qu'un consortium (avec DFDS) proposait de sauvegarder "600-620 emplois (...) avec un pavillon français sans limite de temps", mais demandait à rencontrer au préalable la CFDT, selon un compte-rendu transmis par M. Sagot.

 

Informé de cette offre améliorée par un administrateur CFDT de la SNCF, M. Cappelle n'a pas donné suite, selon ce compte-rendu: "Il fallait juste écouter une heure. Une heure de votre temps!", s'est énervé M. Thillaud. "Si jamais elle avait existé, cette offre, de toute façon, on ne l'aurait pas acceptée, et les salariés, je pense, ne l'auraient pas acceptée", a réagi M. Cappelle. "On est dans la propagande".

 

La CFDT avait elle-même annoncé le 8 décembre qu'elle ne s'était pas rendue à une réunion à Paris sous les auspices du ministère des Transports, avec Louis Dreyfus Armateurs et DFDS sur une nouvelle offre, dont le contenu n'était pas connu. Finalement, DFDS et LDA avaient renoncé à la présenter aux administrateurs judiciaires nommés par le tribunal de commerce de Paris, lundi. Le projet de reprise par une coopérative ouvrière de la CFDT, non financé, est donc le seul en lice. Dans leur première offre, retoquée par le tribunal de commerce le 16 novembre, DFDS et LDA s'engageaient à garder 460 emplois, trois des quatre navires SeaFrance et le pavillon français pour les deux prochaines année

 

Sans vouloir, d'ici, trancher (et d'ailleurs de quel droit ?) sur la pertinence de la proposition, et les deux compagnies citées n'incite pas à l'emballement, depuis quand un responsable syndical digne de ce nom dans une phase de conflit aussi aigüe décide-t-il sans consulter ni ses syndiqués ni l'AG des salariés ? On croirait du Fa# après le référendum.


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