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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Chirac-Juppé, Hollande-Ayrault succésseurs

Publié le 20 Décembre 2012 par canaille le rouge in Cheminots et luttes - l'avis duraille

http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2012-12-20train-carte2.jpg

Voici ce que le gouvernemet voudrait garder dans le champ de son intervention.

Hollande a-t-il promis l'est à Merkel et Valls a-t-il livré le sud ouest à Rajoy en même temps qu'Aurore Martin ? Entre cete carte et celle qui suit, les villes disparues ne serait plus sous responsabilité nationale ? 

 

Canaille le Rouge a reçu de provenances diverses les réactions, coup de gueules et autres légitimes indignations devant l'assassinat de la SNCF programmé par le projet gouvernemental.

 

Une donnée forte, au départ à rappeler c'est l'année de l'anniversaire, presque jour pour jour de la nationalisation (la seule) du Front Populaire, que la force politique qui s'en autoproclame l'héritière reprend en l'aggravant la voie que Juppé Pons et Idrac en 1995 avaient choisi pour livrer le rail à la concurrence ou à l'abandon.

 

Ensuite (et La Canaille partage l'analyse de la fédération CGT des cheminots, il ne s'agit pas d'avoir une vision muséographique de la SNCF mais bien de donner le moyens de développement, modernisation à cet outil qui comme nous l'affirmions en 95 appartient à la Nation. Quels moyens pour un système de transport lié (marchandises et voyageurs) a rendement croissant (qui donc assure d'autant plus et lieux ses missions qu'il est sollicité dans le cadre de son cahier des charges) pour remplir ses missions publiques.

 

Exclure les ¾ des habitants de ce pays du droit au transport inscrit dans la Loti, exploser le critère fondateur de l'égalité de traitement en tout point du territoire est une vision qui fait plus rassembler monsieur Cuvillier ou madame Lebranchu ci devant ministres à des directeurs des chemins de fer de Santa Fe qu'à des ministres des transports et des services publics de la République française.

 

La carte du haut indique que l'état a décidé de ne plus imposer à son entreprise publique (dont il est propriétaire et non pas actionnaire) les obligations légales de son cahiers des charges et de laisser les Pepy's boys organiser l'activité selon les critères du Bon Marché ou de Darty en fonction de la zone de chalandise et de l'épaisseur de son porte monnaie. 

 

Voici le réseau tel que les luttes de 95 avaient imposé à l'état de garantir la continuité

 

http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2012-12-20train-carte1.jpg

 

Cela commence à faire litanie, mais là encore, part de ceux qui rugissent le plus sont ceux qui ont fait campagne pour servir d'étais de cale sèche à la maison Hollande et qui maintenant que le navire flotte vers les eaux glacé du calcul capitaliste donc égoïste se sentent floués d'avoir été abandonnés au fond de la forme. Ayant été prévenus arguments à l'appui, ils ne pourront pas dire qu'ils tombent de l'armoire et s'ils en tombent c'est qu'ils avaient accepté d'y monter.

 

Cela étant dit, l'urgence c'est de faire face à l'agression et de faire subir à Hollande Ayrault Cuvillier ce qu'en d'autre temps nous avons su faire sentir à la bande à Juppé-Chirac.

 

D'abord informer. La Canaille n'y ménagera pas sa peine. Pour agir, toujours disponible cela va de soi. Mais surtout ne pas faire l'économie de la réflexion sur les causes d'une situation prévisible : la régionalisation non encadrée du critère de continuité qui a rompu l'égalité de traitement. Le tronçonnement des trafics en opposant les régions, en supprimant les liaisons interrégionale et l'état se désengageant cassant la cohérence du réseau est le point dur sur lequel il faut peser pour que ce gouvernement libéralo-ségrégatif soit contraint de ravaler son projet. Tout comme mettre fin à la séparation des activités qui tue les complémentarités capables de procurer des économies d'échelle et de pouvoir diversifier les réponses techniques et l'offre de services.

 

Chacun l'aura compris il s'agit de tirer le bilan de la période Pepy et l'éloigner le plus loin possible lui et ceux de se collaborateurs qui ont fait de la surenchère dans le zèle. Ni Sibérie ils arriveraient à se rendre indispensable à poutine, ni Kerguelen ; les scientifique et les manchots n'ont rien fait de mal qu'on leur impose cette punition. Non qu'ils aillent se faire pendre ailleurs, et le plus tôt sera le mieux.

 

 

 

 

 

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